"Les Invisibles", la série policière de France 2, vous montre d'emblée le coupable

SÉRIE - Une nouvelle série policière fait son apparition. Les Invisibles, dont la bande-annonce est visible en tête d’article, sera diffusée à partir de ce mercredi 8 septembre à 21h05 sur France 2. Composé de six épisodes de 52 minutes et...

"Les Invisibles", la série policière de France 2, vous montre d'emblée le coupable

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SÉRIE - Une nouvelle série policière fait son apparition. Les Invisibles, dont la bande-annonce est visible en tête d’article, sera diffusée à partir de ce mercredi 8 septembre à 21h05 sur France 2. Composé de six épisodes de 52 minutes et produit par Storia Productions en collaboration avec France Télévisions, le programme a été pensé par l’ancien policier devenu romancier, Olivier Norek, et conjointement réalisé par Chris Briant et Axelle Laffont. 

L’idée de départ est simple: une brigade à la marge (dont les bureaux sont situés dans les archives), chargée de s’occuper de victimes de crimes non-identifiées, a sept jours pour retrouver leur identité. S’ils n’y parviennent pas, les dépouilles sont alors déposées dans le carré des indigents, plus vulgairement appelé la fosse commune. Un cas de figure que veulent à tout prix éviter le commandant Darius (Guillaume Cramoisan) et son équipe composée de Marijo (Nathalie Cerda), Ben (Quentin Faure), Duchesse (Déborah Krey) et de la légiste Angie (Cécile Rebboah). Le groupe n’a qu’un seul objectif, rendre aux défunts leur dignité. 

Comme le montre son synopsis, la série se veut innovante dans sa manière d’aborder le genre policier. Exit le schéma des enquêtes classiques, place à une autre manière de mettre en scène les affaires de crime. Alors que dans la plupart des programmes du genre c’est le coupable qui est au centre des préoccupations, cette fois-ci, c’est la victime.

“Rendre cette série plus humaine”

Chaque épisode (indépendants les uns des autres) suit la même trame, on ne connaît pas l’identité du défunt et ce n’est qu’à la fin qu’on la découvre, en retraçant son histoire aux côtés des enquêteurs.

Si le coupable n’occupe plus une place prépondérante, ses motivations, son acte, n’en restent pas moins importants. C’est donc tout l’enjeu de la narration de la série: deux histoires sont ainsi développées en parallèle. Celle de l’enquête évidemment, mais aussi celle du coupable, dont on suit le parcours. “On a voulu trouver un moyen de rendre cette série plus humaine et plus attachante”, explique Patrick Tringale, l’un des scénaristes de la série, au HuffPost.

Si ce dernier reconnaît que ce “double point de vue” est assez peu conventionnel dans les séries du genre, il était nécessaire afin d’apporter quelque chose de neuf selon lui. “Ils ont brouillé les pistes avec cette double narration”, constate pour sa part Guillaume Cramoisan, vu notamment dans Profilage sur TF1. “Les deux histoires avancent à la même vitesse et pourtant ce sont bien deux axes différents. Il y a un regard particulier posé sur les coupables. C’était très intéressant”, poursuit l’acteur, conquis par le format. 

Pas de scène d’interrogatoire

Il est rejoint par Nathalie Cerda (Irresponsable): “On avait envie que ça se passe un peu comme ça. On sait qui a commis le crime mais de quelle manière ça va être résolu? Ça m’a plu quand j’ai lu le scénario”. 

Il n’a pas pour autant été question de totalement mettre de côté les “codes” qui font le sel des programmes policiers français. En clair, la série n’échappe pas au “procédural” classique de l’ensemble des polars, mais elle voit plus loin. “Il y a des passages obligés comme la scène de crime ou encore l’autopsie. Mais on voulait éviter tous les poncifs habituels. C’est ennuyeux à écrire et à tourner”, indique Patrick Tringale. Pour preuve, il n’y a pas de scène d’interrogatoire en intérieur dans le programme.

Redonner une histoire aux victimes, l’associer à celle des coupables: par sa forme, Les Invisibles mise donc sur un côté plus sentimental, plus humain, qui n’est pas sans rappeler la célèbre série Cold Case: Affaires classées. De là à y voir une quelconque influence? Pas vraiment pour le scénariste, qui admet tout de même quelques similitudes dans la construction du récit. 

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