Les moustiques vieillissent plus vite et c’est une très mauvaise nouvelle
Chaque été, les Français adorent profiter des soirées chaudes de la période estivale, pour boire un apéritif en extérieur ou bien pour manger en terrasse. Mais chaque année, un gros problème gâche nos soirées : les moustiques ! Si de nombreuses...
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Chaque été, les Français adorent profiter des soirées chaudes de la période estivale, pour boire un apéritif en extérieur ou bien pour manger en terrasse. Mais chaque année, un gros problème gâche nos soirées : les moustiques ! Si de nombreuses astuces existent pour limiter leur prolifération et leurs piqûres, voilà qu’une étude ne va pas vraiment nous réjouir. Aux États-Unis, les chercheurs de l’université de Vanderbilt ont étudié 7.000 moustiques pour comprendre comment le réchauffement climatique influait sur ces insectes. Et il semblerait que les températures plus élevées accélère le vieillissement des moustiques. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment. En effet, le vieillissement accéléré de ces petites bêtes affaiblit leur système immunitaire et les rend donc plus dangereux pour nous. La raison ? Ils transmettent donc beaucoup plus de maladies que leur immunité ne peut pas combattre.
Les moustiques causent la mort de 700.000 personnes dans le monde
Devant ces conclusions assez inquiétantes, les chercheurs ont étudié si cela était un réel danger pour les Hommes. Et c’est le cas, puisque les maladies comme le paludisme ou encore le virus Zika pourront ainsi circuler plus facilement. D’autant que le moustique est considéré par la sphère scientifique comme l’animal le plus dangereux du monde. D’après l’OMS, ces petites bêtes sont responsables de la mort de 700.000 personnes. Les scientifiques américains ont ainsi décidé de pousser un peu plus leurs investigations. D’autres insectes sont d’ailleurs touchés par ce vieillissement accéléré. Les insectes pollinisateurs sont touchés de plein fouet par le réchauffement climatique. Preuve encore que la nature vit de plein fouet ce réchauffement climatique : au mois de février, certains moustiques sont déjà de retour. L’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’Université de Tours a relevé ces changements qui influent sur la biodiversité.
En effet, la période d’activité des insectes démarre traditionnellement de mai à septembre. C’est le cas des frelons asiatiques, « très clairement, l’impact climatique a une influence sur la persistances des colonies, constate David Giron, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’IRBI, interrogé par l’AFP. Cet automne, vu qu’il fait plus chaud, le frelon asiatique continue à se développer comme si c’était la saison (estivale). Donc, ça fait plus d’individus et de population sur le terrain ». La présence du moustique tigre inquiète énormément les spécialistes. « Tant que les conditions sont favorables, les moustiques continuent à se reproduire normalement, sans se préparer à l’hiver, explique David Giron. Donc, ils font de nouveau de nouvelles générations. Et c’est pour ça qu’on voit aujourd’hui des populations qui persistent plus longtemps ».
