Les oisillons apprennent déjà à chanter à l'intérieur de leur coquille
SCIENCE - Des embryons encore rouges et gluants déjà capables de vocalises. Une étude publiée dans The Royal Society, ce lundi 6 septembre, prouve la capacité des oisillons pas encore éclos à se familiariser aux sons qui les entourent et à...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
SCIENCE - Des embryons encore rouges et gluants déjà capables de vocalises. Une étude publiée dans The Royal Society, ce lundi 6 septembre, prouve la capacité des oisillons pas encore éclos à se familiariser aux sons qui les entourent et à y répondre, dans l’oeuf, par de petits bruits.
Les chercheurs ont sensibilisé, pendant sept ans, des œufs de cinq espèces d’oiseaux différentes à la musique de divers cris de volatiles. Tous ont été réceptifs, les sons de leur propre espèce suscitant une réponse de leur cerveau plus forte que le chant d’une espèce étrangère. Encore nichés dans leurs œufs, ces virtuoses commencent donc déjà leur apprentissage vocal.
Même les oiseaux “non-apprenants” sont restés attentifs. Effectivement, une classification historique distingue deux catégories d’oiseaux. D’un côté, les “apprenants vocaux”, comme les pinsons de Darwin, sont capables d’inventer de nouveaux chants ou d’imiter ceux des autres. De l’autre, les “non-apprenants”, les manchots par exemple, gardent le même répertoire, issu de leur famille, toute leur vie.
Faut-il revoir la classification des oiseaux?
Ce système binaire d’apprentissage vocal est néanmoins jugé trop simpliste par des chercheurs ces dernières années. Un spectre nuançant les degrés d’apprentissage vocal par espèce serait selon eux plus adapté.
À l’une des extrémités se trouveraient par exemple les passereaux, aptes à retenir et apprendre à chanter des chansons diffusées par des haut-causeurs. À l’autre, les cailles qui ne connaissent que le refrain de leur espèce.
D’autres encore, ont l’oreille interne fine. Les embryons de goélands entendent les cris d’avertissement de leurs parents. Alors, dès l’éclosion de leur œuf, ils sont plus défensifs et sont particulièrement attentifs aux signaux d’alarme. Les pinsons zébrés peuvent, eux, voir changer leur comportement à l’âge adulte. Il serait modifié par les berceuses que leurs parents leur chantaient à l’état embryonnaire.
Ainsi, si on ne peut pas encore affirmer que cet apprentissage modifie le comportement des oiseaux après l’éclosion, les chercheurs pensent que le son préparerait les embryons à la vie en dehors de l’œuf.
À voir également sur Le HuffPost: Les talents d’imitation de ce petit oiseau vont faire trembler Nicolas Canteloup