Les premières leçons des qualifications
Fin d'une semaine chargée en qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™ Que retenir de ces 1ères journées ? FIFA.com analyse les surprises et les tendances 1 - Les surprises Si les favoris signent encore quelques succès retentissants,...
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- Fin d'une semaine chargée en qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™
- Que retenir de ces 1ères journées ?
- FIFA.com analyse les surprises et les tendances
1 - Les surprises
Si les favoris signent encore quelques succès retentissants, à l'image du 14-0 du Japon face à la Mongolie, les surprises ne manquent pas. Les Pays-Bas ont ainsi chuté 4-2 en Turquie, dès leur entrée en lice. L’Espagne, qui semblait avoir retrouvé tout son allant suite à sa large victoire 6-0 sur l’Allemagne en Ligue des Nations de l’UEFA, a dû se contenter d’un nul 1-1 contre la Grèce, avant d’obtenir une courte victoire 2-1 en Géorgie grâce à un but inscrit dans les derniers instants .
Vainqueur difficile 1-0 de l’Azerbaïdjan, le Portugal a, lui aussi, connu des débuts difficiles. De son côté, la Turquie a presque gâché son excellente entame en concédant le nul (3-3) à la Lettonie, après avoir mené 3-1. La Croatie, vice-championne du monde, a entamé sa campagne par une défaite 1-0 en Slovénie. De son côté, la France a enregistré un succès modeste (2-0) au Kazakhstan, après avoir été tenue en échec (1-1) par l’Ukraine.
Enfin, l’Allemagne s’est à nouveau enfoncée dans la crise en concédant une défaite 1-2 à la Macédoine du Nord. Les hommes de Joachim Löw avaient déjà fait preuve d'un manque d’efficacité lors de leur courte victoire 1-0 en Roumanie mais ce nouvel échec prouve que les problèmes, notamment défensifs, entrevus lors de la correction infligée par l’Espagne n’ont pas été réglés.
2 - L'équilibre des forces
Dans la Zone CONCACAF, Montserrat, modeste colonie britannique d’à peine 6 000 habitants, a tenu tête au Salvador (1-1), pourtant largement favori, et reste invaincu. Dans le même temps, Porto Rico a arraché le point du nul à Trinité-et-Tobago, ancien participant à la Coupe du Monde, sur un score identique. Cette hausse de la compétitivité dans la région doit beaucoup à la création de la Ligue des Nations de la CONCACAF, qui offre aux équipes davantage d’opportunités de progresser.
"Je suis fier de mes joueurs. Nous avons souvent répété qu'il ne fallait pas avoir peur. S’il ne faut retenir qu'une chose de ce match, c’est que cette équipe est jeune et qu’elle a du potentiel", commente Dave Sarachan, le sélectionneur de Porto Rico. "Nous ne sommes pas satisfaits du résultat, mais nous sommes contents d’avoir bien préparé ce match et d’avoir été compétitifs. Nous sommes toujours dans la course."
3 - La Danish Dynamite a des munitions
Le sélectionneur du Danemark Kasper Hjulmand a utilisé son effectif au maximum à l’occasion des trois 1ers matches de qualification. Après la victoire (2-0) contre Israël, il n’a pas hésité à changer les dix joueurs de champ pour affronter la Moldavie. Seul le gardien de but Kasper Schmeichel a conservé sa place. La suite lui a donné raison, puisque son équipe s’est imposée sur un score sans appel (8-0). Plus généralement, le Danemark semble avoir adopté un visage plus offensif que sous son prédécesseur, Age Hareide. Avec un tel succès, Hjulmand aurait pu être tenté de reconduire la même équipe pour le match contre l’Autriche. Mais il a encore changé ses dix joueurs de champ... qui se sont imposés 4-0 à Vienne.
Le bilan
- Matches : 3
- Victoires : 3
- Buts : 14
- Buts encaissés : 0
- Joueurs utilisés : 21
- Buteurs : 11
4 - L’Espagne ne touche pas encore au but
Il y a un an, l'Espagne présentait au monde Ansu Fati. Aujourd'hui, c’est au tour de Pedri de faire causer de lui. Le milieu de terrain de 18 ans du FC Barcelone a participé aux trois matches de qualification pour la Coupe du Monde. Titularisé à deux reprises, il s’est déjà imposé dans l’esprit du sélectionneur Luis Enrique.
Toutefois, l’Espagne se retrouve de nouveau confrontée à un problème qu’elle connaît bien. Si la possession de balle et la circulation du ballon font partie des points forts du football espagnol, la Roja manque de réalisme devant le but adverse. Pour l’heure, aucun attaquant ne paraît en mesure de traduire au tableau d’affichage l’écrasante supériorité affichée par l’Espagne dans le jeu.
5 - Hiddink relève un nouveau défi
Après avoir mené la République de Corée en demi-finale de la Coupe du Monde 2002 et remporté la Coupe d’Europe des Clubs Champions, Guus Hiddink a pris en main les destinées de Curaçao, petite île des Caraïbes (150 000 habitants). Aux commandes de sa nouvelle équipe, le technicien néerlandais a déjà obtenu un succès 5-0 contre Saint-Vincent-et-les-Grenadines, suivi d’une victoire 2-1 face à Cuba. "Quand les gens me demandent : ‘Alors, on va à la Coupe du Monde ?’ Je leur réponds : ‘Oui, on y va’. Que voulez-vous que je leur dise d’autre ? Nous allons faire notre possible, en tout cas. Pour une équipe comme Curaçao, ce serait fantastique de disputer une Coupe du Monde", explique Hiddink.