Les raves en Bretagne inquiètent les défenseurs de l'environnement

MUSIQUE - Le parc naturel régional d’Armorique et l’association environnementale Bretagne vivante ont déploré ce mercredi 28 juillet la tenue de raves “dans des sites naturels très fragiles”, se disant “inquiets” pour leurs conséquences sur...

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Une rave party à Redon, en Bretagne, le 19 juin 2021

MUSIQUE - Le parc naturel régional d’Armorique et l’association environnementale Bretagne vivante ont déploré ce mercredi 28 juillet la tenue de raves “dans des sites naturels très fragiles”, se disant “inquiets” pour leurs conséquences sur la biodiversité.

Dans un communiqué conjoint, les deux entités jugent que trois raves, qui ont eu lieu entre mai et juillet dans le Finistère (Brasparts, Brennilis et Loqueffret), ont eu “un impact direct sur la biodiversité” dans les monts d’Arrée.

“Les suivis minutieux menés par les naturalistes, par exemple, mettent en évidence des échecs de la nidification après ces événements”, indiquent le Parc naturel régional d’Armorique et Bretagne vivante qui demandent “pour la 1ère fois à l’État de prendre les mesures qui s’imposent”.

Selon elles, les monts d’Arrée représentent 8.000 hectares de landes et tourbières sur les 14.000 qui subsistent en Bretagne, contre un million d’hectares il y a deux siècles.

“On y trouve les dernières populations de la région de courlis cendré, de busard Saint-Martin ou encore de busard cendré. Malheureusement ces espèces sont dans une situation critique”, regrettent les deux institutions.

Selon leur communiqué, “la rave-party de Loqueffret a directement perturbé des couples de busards cendrés et de busards Saint-Martin. Celle de Brennilis était très proche d’un des vingt derniers couples de courlis cendré de Bretagne. Celle de Brasparts était très proche des sources du Rivoal ou niche un couple de busards Saint Martin et un couple de busards cendrés”.

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