"Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!" - BLOG

SANTÉ —À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste rappeler que les “chochottes” n’existent pas et qu’il faut vivre avec deux siècles...

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À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste hurler mon mépris.

SANTÉ —À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste rappeler que les “chochottes” n’existent pas et qu’il faut vivre avec deux siècles de retard pour oser dire qu’une femme qui reste couchée pendant ses règles est juste une petite nature qui s’écoute trop. 

À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste rappeler que la notion de douleur est toute subjective et que chaque femme en ressent une intensité différente en fonction de sa situation personnelle. 

À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste rappeler que certaines maladies intensifient tellement cette douleur qu’elle en devient insupportable au quotidien.

Et l’empathie?

À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste rappeler que l’empathie est la base d’une société qui marche, d’une famille qui roule, d’un couple solide. 

À tous ceux qui pensent tout savoir et martèlent aux femmes qui souffrent “Les règles, ça fait mal! Bouge-toi et arrête de te plaindre!”, je voudrais juste hurler mon mépris. Au lieu de juger, de comparer avec vos propres douleurs (parce que oui, les femmes sont souvent bien plus assassines entre elles! “J’ai mes règles moi aussi tous les mois, j’en fais quand même pas autant d’histoires!”), de montrer du doigt et de vous moquer, tendez une main! Proposez de l’aide, offrez une oreille, une épaule sur laquelle pleurer. 

Aucune de ces femmes n’a choisi de porter en elle l’endométriose ou n’importe quelle autre maladie si invisible qu’elle en devient inexistante pour beaucoup ! 

Aucune de ces femmes ne reste couchée par plaisir quand ses règles arrivent.

Aucune de ces femmes ne joue une comédie savamment orchestrée pour rater le travail, échapper aux tâches ménagères ou s’accorder un peu de repos gratuit.

L’endométriose, ennemi invisible qui écrase et épuise

Aucune de ces femmes n’est la tire-aux-flancs que vous osez pointer du doigt...

Ce sont juste des femmes fatiguées d’être épuisées par des douleurs écrasantes, fragilisées par une maladie qui les dépasse, cassées par un entourage qui ne les comprend pas. 

A vous toutes, les battantes du quotidien, qui ne dites rien et serrez les dents en attendant que ça passe, je veux juste saluer votre courage et vous dire de ne pas baisser les yeux devant ceux qui vous crachent leur mépris. Jamais. 

Ce billet est également publié sur le blog Paroles de Bébé(s).

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À voir également sur Le HuffPost: “Les 4 millions de femmes atteintes d’endométriose ne supportent plus qu’on leur dise que c’est dans leur tête”