Les Victoires de Clara Luciani et OrelSan

“La musique, c’est comme l’oxygène, c’est pollué parfois”, dixit Jacques Dutronc cité par son fils Thomas, avant de lui remettre une Victoire d’honneur et de partir en tournée familiale. Après quelques poussées d’urticaire (Hervé toujours prompt...

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“La musique, c’est comme l’oxygène, c’est pollué parfois”, dixit Jacques Dutronc cité par son fils Thomas, avant de lui remettre une Victoire d’honneur et de partir en tournée familiale. Après quelques poussées d’urticaire (Hervé toujours prompt à les déclencher, L’Impératrice en flagrant délit de vol des perruques de La Femme) dans une cérémonie traditionnellement interminable, OrelSan assumait d’entrée son statut de grand favori, en remportant les deux 1ers trophées pour la création audiovisuelle Montre jamais ça à personne (la série documentaire à succès réalisée par le frangin Clément Cotentin et Christophe Offenstein) et l’artiste masculin – logique, comme dirait Limsa d’Aulnay, quand on a vendu 340 000 albums en deux mois. Avant de tripler la mise avec la chanson de l’année pour L’Odeur de l’essence, de (très) loin la meilleure chanson de Civilisation : “L’histoire appartient à ceux qui l’ont écrite/Plus personne écoute, tout l’monde s’exprime”. Pour autant, le rappeur de Caen se montrera à chaque fois inversement loquace (“Je ne sais pas quoi dire”, “Il faudrait que je fasse des blagues”) à son flow éloquent.

Aux antipodes d’OrelSan, Clara Luciani, tout en volubilité et sourire lacrymal, est sacrée artiste féminine, deux ans exactement après avoir déjà été consacrée chanteuse 2020 pour son bien nommé 1er album Sainte-Victoire. Et dans la catégorie mixte de l’album de l’année, la native de Martigues ne compte pas son reste, devançant dans le désordre OrelSan, Feu! Chatterton, Hubert Félix-Thiéfaine et Juliette Armanet, sa collègue du label Romance Musique repartie étrangement bredouille de la soirée, malgré trois nominations. Dans un palmarès final où OrelSan et Clara Luciani auront donc trusté la moitié des trophées, l’absence de Victoire au rock et aux musiques électroniques (entre autres oublis de la diversité musicale, OrelSan n’étant que l’arbre qui cache la forêt du rap) pose encore question.

Le palmarès de la 37ème édition des Victoires de la Musique :
Artiste masculin OrelSan
Artiste féminine Clara Luciani
Révélation masculine Terrenoire
Révélation féminine Barbara Pravi
Album Cœur de Clara Luciani
Chanson originale (catégorie soumise au vote du public) L’Odeur de l’essence d’OrelSan 
Concert (catégorie soumise au vote du public) Ben Mazué
Création audiovisuelle (catégorie soumise au vote du public) Montre jamais ça à personne d’OrelSan par Clément Cotentin & Christophe Offenstein 
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