“L’été l’éternité”, “Doctor Strange…”, “Petite leçon d’amour” : les films de la semaine
Cette semaine, on se repait de l’onirisme de L’été éternité et Les Passagers de la nuit, mais on reste de marbre face au dernier Doctor Strange. Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi Doctor Strange se comporte en fait moins...
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Cette semaine, on se repait de l’onirisme de L’été éternité et Les Passagers de la nuit, mais on reste de marbre face au dernier Doctor Strange.
Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi
Doctor Strange se comporte en fait moins comme une trame que comme un agrégat, une boule collante qui gobe tout sur son chemin céleste. Le champ des possibles y paraît totalement infini : plus de temps, plus d’espace, plus de mort, plus de vie, plus de causes ou de conséquences. Et plus de film, donc, ou alors des gravats de film, n’avançant plus mais flottant dans un grand magma de matières, de corps, d’événements amoncelés les uns par-dessus les autres. Par Théo Ribeton
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Detroiters d’Andreï Schtakleff
Oui, il existe encore des gens, vivants, qui ont connu un membre de leur famille qui a été esclave. Si l’on ne comprend pas ça, impossible de concevoir ce que les Afro-Américains vivent quand l’un des membres de leur communauté se fait froidement abattre par un policier. Voilà ce que nous dit Detroiters, en nous proposant, une fois de plus, des images d’aujourd’hui qui semblent réveiller des fantômes du passé, dont la marque du passage sur terre n’a jamais disparu. Par Jean-Baptiste Morain
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L’été l’éternité d’Émilie Aussel
Avec une incroyable justesse, Émilie Aussel saisit sur le vif les interrogations mutiques ou susurrées d’ados au carrefour de leur vie d’adulte – tiraillé·es entre leurs désirs de fuite et leurs besoins d’appartenance – et sculpte leurs émotions, tantôt retenues, tantôt prêtes à déborder, à travers des dialogues ciselés qui suggèrent plus qu’ils n’expliquent. Par Léo Moser
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Il Buco de Michelangelo Frammartino
Des émotions d’enfance remontent d’Il Buco : quelque chose des Goonies, des émissions de vulgarisation scientifique (splendeur des instruments de mesure, des cartes crayonnées…), du rêve de Lascaux et de Chauvet. Entre les deux se noue un lien forcément énigmatique, mais que le film a l’élégance de ne pas expliquer, comme d’ailleurs il n’explique évidemment jamais rien – il ne fait que décrire, et de là vient toute sa majesté. Par Théo Ribeton
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Anatomy of Time de Jakrawal Nilthamrong
Parfois cryptique, Anatomy of Time est comme le gardien d’un secret précieux qu’il ne rencontre jamais vraiment, porteur d’un mystère illimité qui s’épaissit dans les mouvements de vie de la nature à laquelle le cinéaste accorde une attention extrême. Le film ira ainsi jusqu’à proposer deux fins, au milieu desquelles s’invite une étreinte sexuelle dans la lumière aveuglante d’une plage. Par Arnaud Hallet
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Los Fuertes d’Omar Zúñiga Hidalgo
L’intimité d’une salle de bains, porter les vêtements de l’autre après l’amour, jusqu’aux ultimes adieux contrariés : c’est la somme de ces fragments muets qui nourrissent Los Fuertes d’une vie intérieure, une résonance émotionnelle qui s’ajoute à la chimie déjà débordante à l’écran des acteurs (Samuel González et Antonio Altamirano), rendant sa conclusion d’autant plus déchirante. Par Ludovic Béot
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Les Passagers de la nuit de Mikhaël Hers
L’émouvante beauté des Passagers de la nuit tient dans le mystère de ces films qui procurent la sensation de voir se transformer à l’écran le geste le plus insignifiant en un vibrant acte romanesque, l’éclosion sublime de petits riens. Sans doute d’ailleurs y a-t-il dans les voix de ces anonymes, qui se confessent chaque soir à visage caché, une très juste évocation du cinéma de Mikhaël Hers, celle d’une écoute, d’une pudeur capable de saisir au plus profond ce par quoi la vie est marquée pour toujours. Par Marilou Duponchel
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Petite leçon d’amour d’Eve Deboise
Petite leçon d’amour est une possible définition de la comédie qui sonne faux et, ce faisant, sonne vrai. Le démarrage paraît un peu bancal, autour d’une flâneuse égarée qui se met en chasse d’une lycéenne suicidaire avec son prof de maths, un road-movie acrobatique et nocturne parisien peinant à trouver son rythme. Le long-métrage parvient finalement à gagner en souffle dans le registre de la comédie bizarre. Par Emily Barnett
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