L'Euro va-t-il créer une crise diplomatique entre Rome et Londres?

FOOTBALL - L’Euro s’achèvera-t-il bien à Wembley ? Face au Covid-19, le chef du gouvernement italien Mario Draghi s’est opposé ce lundi 21 juin à la tenue de la finale dans l’enceinte londonienne, qui doit auparavant accueillir dès samedi 26...

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Le stade de Wembley, dans le Nord-ouest de Londres, le 10 juin 2021.

FOOTBALL - L’Euro s’achèvera-t-il bien à Wembley ? Face au Covid-19, le chef du gouvernement italien Mario Draghi s’est opposé ce lundi 21 juin à la tenue de la finale dans l’enceinte londonienne, qui doit auparavant accueillir dès samedi 26 juin la 1ère affiche connue des huitièmes: l’Autriche contre... l’Italie.

Alors que les Azzurri se déplacent à Londres samedi (21h00) pour y défier les Autrichiens, qualifiés lundi en battant l’Ukraine (1-0), Mario Draghi a alimenté les doutes autour sur une possible délocalisation des demi-finales (6-7 juillet) et de la finale (11 juillet) programmées à Wembley.

Le dirigeant italien veut “s’employer à ce que la finale du championnat européen ne se déroule pas dans un pays où les contagions sont en train de croître rapidement”, a-t-il dit, interrogé à Berlin lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

De fait, la poussée de cas de contaminations liés au très contagieux variant Delta en Grande-Bretagne continue d’alimenter toutes les spéculations, alors que des sources proches des organisateurs ont confirmé ces derniers jours que l’UEFA envisageait de déplacer ces matches à Budapest en cas de besoin.

Vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait indiqué que sa priorité était “la santé publique”, davantage que le maintien des matches de l’Euro à Wembley.

De son côté, Mario Draghi n’a pas mentionné d’alternative à Wembley, alors que l’Italie est l’un des pays hôtes de cet Euro au format inédit, disséminé dans onze villes de onze pays.

Et il faudra voir si cette prise de position perturbe le déplacement de l’équipe d’Italie pour son huitième de finale samedi dans le mythique stade londonien...

Les larmes de Pandev

La Nazionale y fera face à l’Autriche: la sélection menée par David Alaba s’est assurée lundi la deuxième place (6 pts) du groupe C derrière les Pays-Bas (9 pts), qui étaient déjà qualifiés comme 1ers de groupe avant cette ultime journée.

A Bucarest, les Autrichiens ont eu le mérite de ne pas calculer contre l’Ukraine, s’imposant grâce à Christoph Baumgartner qui a surgi sur un corner (21e) avant de devoir céder sa place, touché à la tête. 

C’est la 1ère fois que l’Autriche dispute la phase à élimination directe d’un Euro, et qu’importe si ce sera face à la redoutable Italie, invaincue depuis 30 rencontres.

Au même moment, à Amsterdam, les Pays-Bas n’ont pas fait de détail contre la Macédoine du Nord (3-0), déjà éliminée, avec un but du néo-Barcelonais Memphis Depay (24e) et un doublé du néo-Parisien Georginio Wijnaldum (51e, 58e). Le match a été marqué par la sortie en larmes du capitaine macédonien Goran Pandev, légende du sport de son pays, qui vivait sa dernière sélection à 37 ans.

Pour l’Ukraine (3 pts), l’horizon s’est obscurci: un éventuel repêchage pour les huitièmes passera par une place de meilleur troisième pour le moment pas garantie.

La France qualifiée sans jouer ?

Le dénouement du groupe C dégage d’ailleurs la voie vers une possible qualification de plusieurs équipes comptant déjà quatre points, dont la France, et qui pourraient être qualifiées sans jouer dès lundi soir en cas de scénario favorable dans le groupe B.

Sûrs d’être au moins troisièmes de la poule F avant leur dernier match mercredi face au Portugal, les Français (4 pts) peuvent être assurés d’obtenir l’une des quatre places de meilleurs troisièmes lundi soir si les Belges, déjà qualifiés, battent la Finlande; ou bien si les Danois surclassent la Russie.

Ces calculs valent aussi pour la Suisse (4 pts, 3e du groupe A), la Suède (4 pts, groupe E), la République tchèque et l’Angleterre (4 pts chacun, groupe D), qui vont sans doute suivre Danemark-Russie et Finlande-Belgique avec attention.

Pour les Danois, rien n’est fait: bons derniers du groupe B avec 0 point, ces derniers ont vécu un tournoi lourd d’émotions avec l’arrêt cardiaque en plein match de leur meneur de jeu Christian Eriksen, finalement opéré et sorti vendredi de l’hôpital.

Chez eux à Copenhague, les Danois doivent battre la Russie et miser sur une défaite de la Finlande contre la Belgique... et même là, ils dépendront de la différence de buts.

Quant à la Finlande, néophyte dans les grandes compétitions, elle décrochera une qualification surprise si elle l’emporte face à la Belgique. Un nul contre les “Diables rouges”, déjà qualifiés, pourrait même lui suffire si en face la Russie s’incline face au Danemark.

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