L’ex-chanteuse de The Dø poursuit sa quête electro-pop avec Prudence
A l’inverse de ces artistes qui s’aventurent en solo dans l’idée d’exprimer leurs pensées intimes ou souvenirs d’enfance à faire frissonner Marcel Proust, Olivia Merilahti opte pour un alter ego (Prudence) et une esthétique multidimensionnels....
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A l’inverse de ces artistes qui s’aventurent en solo dans l’idée d’exprimer leurs pensées intimes ou souvenirs d’enfance à faire frissonner Marcel Proust, Olivia Merilahti opte pour un alter ego (Prudence) et une esthétique multidimensionnels. Les différents clips, volontiers futuristes, mis en ligne jusqu’ici, en apportent une preuve éclatante. De même que les productions concoctées par des icones de la French Touch 2.0 – Xavier de Rosnay (Justice) et Surkin, notamment.
Précisons toutefois que les teintes électroniques de Beginnings ne sont pas vraiment une surprise : on savait, depuis la sortie en 2014 de l’ultime album (Shake Shook Shaken) de The Dø, qu’on tenait là une artiste attirée par les boîtes à rythmes et les mélodies aux BPM élevés.
Mais ce 1er album solo fait bien plus que confirmer ce tropisme en livrant une version alternative de ses exploits passés. A la paresse et à la facilité, Olivia Merilahti a préféré ces synthés qui vrillent sans prévenir, comme une Sia débarrassée de ses rythmiques trop appuyées, ces harmonies qui tricotent quelques-uns des plus beaux refrains écrits par la Franco-Finlandaise, ces montées qui encouragent l’émotion et laissent entrevoir ce qu’aurait donné Drake s’il avait été produit par Cliff Martinez (City on Fire). Parfois, on retrouve toutes ces intentions sur un seul et même titre, et c’est forcément merveilleux. Ainsi d’Offenses, single bilingue, capable de faire danser avec volupté la mélancolie.
Beginnings (RCA/Sony Music)