“L’Homme de la cave” : mais qu’est venu faire François Cluzet dans cette galère ?
Ça commence plutôt bien : un vieux prof d’histoire nommé Fonzic (François Cluzet, épatant) achète la cave de Simon et Hélène (Jérémie Renier et Bérénice Bejo), quadragénaires parisiens. Mais Fonzic, sans prévenir, s’y installe pour y vivre....
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Ça commence plutôt bien : un vieux prof d’histoire nommé Fonzic (François Cluzet, épatant) achète la cave de Simon et Hélène (Jérémie Renier et Bérénice Bejo), quadragénaires parisiens. Mais Fonzic, sans prévenir, s’y installe pour y vivre.
Le couple découvre aussi que l’homme est un négationniste, radié de l’éducation nationale mais qui tient toujours le même discours. Or, Simon est issu d’une famille juive, installée dans l’immeuble depuis près d’un siècle. Dès lors, comment se débarrasser de cet intrus ?
C’est là que le scénario déraille très vite, enchaînant les invraisemblances et jouant sur la bêtise soudaine de ses personnages pour développer des péripéties idiotes.
Eau de boudin
Le frère de Simon l’accuse d’avoir toujours eu honte d’être juif et veut faire usage de la force, les silences et les mensonges du protagoniste entraînent catastrophe sur catastrophe, sa femme veut le quitter, leur fille se laisse embrouiller par les théories pourries de Fonzic et les voisins sont plus affreux les uns que les autres (voire antisémites).
Tout cela tourne à la caricature, sans compter un couplet inutile et relou où les auteurs prennent la peine de nous expliquer que la Shoah a bien eu lieu… et finit en eau de boudin, avec l’image du rat antisémite (la “bête immonde”) qui reviendra toujours hanter les “caves” des descendant·es des victimes du nazisme. Super.
L’Homme de la cave de Philippe Le Guay, avec Jérémie Renier, François Cluzet, Bérénice Bejo (Fr., 2021, 1 h 54). En salle le 13 octobre.