Lil Wayne et Kodak Black ont été graciés par Donald Trump
Alors que le 45e président des Etats-Unis, Donald Trump, vit sa dernière journée à la Maison Blanche, il a tenu à utiliser une dernière fois l’une de ses prérogatives présidentielles : le droit de grâce. En marge de l’investiture sous haute...
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Alors que le 45e président des Etats-Unis, Donald Trump, vit sa dernière journée à la Maison Blanche, il a tenu à utiliser une dernière fois l’une de ses prérogatives présidentielles : le droit de grâce. En marge de l’investiture sous haute tension de Joe Biden qui se tient ce mercredi 20 janvier, plusieurs acteurs de l’industrie musicale se sont attirés, in extremis, les faveurs du président sortant, notamment les rappeurs Lil Wayne (Dwayne Carter de son vrai nom), qui risquait 10 ans de prison pour avoir été reconnu coupable de possession illégale d’armes et de munitions, et Kodak Black (Bill Kapri), purgeant une peine de prison pour falsification de papier en vue d'obtenir des armes - alors qu’il venait d’être libéré sous caution après des accusations d’agressions sexuelles.
Dans cette nouvelle rapportée par CNN et l’agence de presse Reuters, on apprend que l’auteur de la saga Tha Carter obtiendrait la grâce présidentielle totale et l’annulation pure et simple des charges qui pèsent contre lui, tandis que Kodak Black, emprisonné depuis 2019, obtiendra une remise de peine – dont la durée n’est pas encore connue.
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Copinage et collusion
Comme le rapporte le professeur de politique américaine, Jeffrey Crouch, dans un article du LA Times datant du 11 janvier dernier : “La plupart des personnes graciées sous Bush et Obama étaient inconnues du public et n'avaient aucun lien apparent avec le président. Bon nombre des grâces de Trump ont profité à ses alliés politiques, ses soutiens et aux personnes le connaissant”.
Les deux rappeurs graciés par le président sortant ne font pas exception puisque l’avocat de Kodak Black, Bradford Cohen, est un proche de Donald Trump avec qui il a collaboré sur l’émission de télé-réalité The Apprentice, tandis que Lil Wayne avait publiquement soutenu la proposition du Platinum Plan à direction de la communauté africaine-américaine, en posant avec le 45e président des Etats-Unis deux mois avant les élections présidentielles. Dans un communiqué officiel de la Maison Blanche, les deux rappeurs qui ont appuyé la campagne de Donald Trump, ont donc été qualifiés de grands philanthropes pour leur participation à des œuvres de charité.
Just had a great meeting with @realdonaldtrump @potus besides what he’s done so far with criminal reform, the platinum plan is going to give the community real ownership. He listened to what we had to say today and assured he will and can get it done. ???????? pic.twitter.com/Q9c5k1yMWf
— Lil Wayne WEEZY F (@LilTunechi) October 29, 2020
Une véritable dynamique
Dans le même temps, Donald Trump a décidé de gracier Michael Harris, co-fondateur de Death Row Records aux côtés de Suge Knight. Condamné pour conspiration en vue de commettre un crime, il purge, depuis 30 ans, une peine pouvant aller jusqu’à la perpétuité. Appuyé par le lobbying de Snoop Dogg auprès de Donald Trump, Michael Harris a obtenu une remise de peine de la part du président sortant.
Donald Trump a aussi décidé de gracier son ancien stratégiste en chef, Steve Bannon, plusieurs hommes politiques du pays accusés de fraudes diverses et variées ainsi que de nombreuses personnes proches de son clan depuis la campagne de 2016.
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