L'Italie se reconfine ce lundi face au coronavirus, le Portugal fait l'inverse
CORONAVIRUS —L’Italie, qui vient de dépasser les 100.000 morts du Covid-19, est aux trois quarts confinée à partir de ce lundi 15 mars au moment où, à l’inverse, le Portugal commence la levée de ses restrictions, dans une Union européenne à...
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CORONAVIRUS —L’Italie, qui vient de dépasser les 100.000 morts du Covid-19, est aux trois quarts confinée à partir de ce lundi 15 mars au moment où, à l’inverse, le Portugal commence la levée de ses restrictions, dans une Union européenne à la traîne sur les vaccinations.
Les Italiens concernés par les nouvelles mesures seront confinés jusqu’au 6 avril, ce qui inclut les fêtes de Pâques. Écoles, restaurants, magasins et musées seront fermés dans la majeure partie du pays, classée en zone rouge contre le Covid-19. Le pays table sur une amélioration “dans la seconde moitié du printemps”, selon son ministre de la Santé Roberto Speranza.
La péninsule avait été il y a un an la première nation touchée en Europe et avait imposé un premier confinement au nord, étendu ensuite à tout le territoire.
Réouverture “au compte goutte” au Portugal
À l’inverse, le Portugal a lui commencé ce lundi à alléger ses restrictions. “Aujourd’hui nous sommes clairement sous le seuil d’alerte”, s’est félicité le Premier ministre portugais Antonio Costa. Il avait cependant mis en garde sur une réouverture qui “doit être progressive, prudente et au compte-gouttes”. Un plan de déconfinement en quatre étapes a été présenté, avec une réévaluation du dispositif “tous les 15 jours”, alors que l’état d’urgence a été prolongé jusqu’au 31 mars.
La première étape à partir de ce 15 mars concerne la réouverture des crèches et des écoles primaires. Ce retour s’appuiera sur le déploiement d’un dépistage de masse dans les établissements scolaires, tandis que les professeurs et personnels ont également été désignés comme prioritaires pour le vaccin contre le Covid-19. Certains commerces non essentiels comme les librairies, les salons de coiffure ou encore les bibliothèques vont aussi rouvrir leurs portes.
Deux semaines plus tard, ce sera au tour des collèges, des terrasses des cafés et des restaurants, ainsi que des monuments et musées.
Les lycées, les universités, les théâtres et les salles de restaurant, dans la limite de quatre personnes par table, rouvriront à la mi-avril, tandis que les grands évènements seront autorisés à partir du 3 mai, avec quelques restrictions.
Le confinement — c’est-à-dire l’obligation de rester chez soi sauf pour les achats de produits de première nécessité et quelques autres dérogations —, le télétravail et les limitations de circulation entre communes les week-ends sont maintenus jusqu’à Pâques, le 4 avril. Les contrôles aux frontières avec l’Espagne voisine resteront également en vigueur jusqu’à la période pascale.
3% de la population portugaise vaccinée
Pour le moment, seules 297.000 personnes ont reçu les deux doses du vaccin, soit à peine 3% de la population portugaise.
Épargné par la première vague de la pandémie, le Portugal a éprouvé plus de difficultés à endiguer la deuxième vague, se limitant à des confinements partiels. Après l’allègement des restrictions à Noël et l’arrivée du variant britannique, plus contagieux, le Portugal était en janvier le pays au monde le plus durement frappé par la pandémie de Covid-19, par rapport à sa population de 10 millions d’habitants.
Cela l’avait contraint à imposer un deuxième confinement général à la mi-janvier, à fermer les écoles une semaine plus tard, à rétablir des contrôles aux frontières et à suspendre ses vols avec le Brésil et le Royaume-Uni pour limiter la propagation des nouveaux variants.
Battant fin janvier des records quotidiens de décès (303 morts) et de contaminations (près de 16.500 nouveaux cas) et avec un pic d’hospitalisations, le Portugal avait dû se résoudre à accepter l’aide de l’Allemagne, du Luxembourg et de la France pour soulager ses hôpitaux saturés.
À la faveur d’un confinement strict, la situation s’est rapidement améliorée. Jeudi, le Portugal a vu jeudi le nombre de patients en soins intensifs descendre à 273 hospitalisations, le niveau le plus bas depuis fin octobre.
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