“Live in Brighton 1975” de Can : attention, flashback psyché

Entamée en mai avec Live in Stuttgart 1975, la publication de concerts inédits de Can vient combler un manque important dans la discographie du groupe allemand, auparavant très chiche en enregistrements publics officiels. Puisant dans le stock...

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Entamée en mai avec Live in Stuttgart 1975, la publication de concerts inédits de Can vient combler un manque important dans la discographie du groupe allemand, auparavant très chiche en enregistrements publics officiels. Puisant dans le stock considérable de captations réalisées entre 1972 et 1977 par Andrew Hall, fan ultime de Can, cette série providentielle se poursuit avec Live in Brighton 1975, qui résulte d’un concert donné le 19 novembre 1975 dans la ville balnéaire anglaise, à l’Université du Sussex.

Après le départ de son irremplaçable chanteur japonais Damo Suzuki en 1973, la formation – dont les performances live, proches du happening, peuvent durer jusqu’à trois heures – génère alors sur scène un magma sonore très largement instrumental, en improvisant le plus possible, sans jouer tel quel aucun de ses morceaux préexistants. S’étendant sur plus d’une heure et demie, Live in Brighton 1975 délivre sept longues plages simplement parées de chiffres en guise de titres : Eins, Zwei, Drei

Assez flasques, et même entachées de vilains solos de guitare, les deux 1ères ne décollent pas et donnent le sentiment que les musiciens (se) cherchent sans parvenir vraiment à (se) trouver. Heureusement, la situation s’améliore grandement à partir du trépidant Drei et, plus encore, de l’explosif Vier, sur lesquels le génial batteur Jaki Liebezeit fait feu de tout bois. Désormais bouillant, Can maintient un haut degré de combustion jusqu’au fulminant morceau final (Sieben), qui flamboie durant plus de dix-huit minutes.

Live in Brighton 1975 (Mute/PIAS). Sortie le 3 décembre.