“L’Œil qui marche”: Wang Bing s’expose au BAL
Alors que la Cinémathèque a annoncé une rétrospective du 9 au 21 juin autour du travail filmique de Wang Bing, le BAL rouvre ses portes au public cette année avec l’exposition Wang Bing, l’œil qui marche. Organisée du 26 mai au 14 novembre...
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Alors que la Cinémathèque a annoncé une rétrospective du 9 au 21 juin autour du travail filmique de Wang Bing, le BAL rouvre ses portes au public cette année avec l’exposition Wang Bing, l’œil qui marche. Organisée du 26 mai au 14 novembre 2021, l’exposition met en lumière à la fois le travail documentaire de ce cinéaste contemporain et ses installations vidéo.
“En vingt films réalisés en autant d’années, avec une humilité et un acharnement hors du commun, une œuvre-monument est née. Cohabitent en son sein, comme les deux faces d’une même pièce, les films anthropologiques où le cinéaste s’attache à suivre les pas des exclus du miracle économique chinois et les films historiques où est recueillie la parole des derniers survivants des campagnes anti droitières de Mao Tsé Toung. Dicté par la nécessité de tailler dans une œuvre gigantesque pour en révéler la singularité, notre parti pris a été de n’explorer que les 1ers”, expliquent les commissaires l’exposition Dominique Païni et Diane Dufour dans le communiqué. L’exposition propose ainsi de pénétrer dans l’œuvre de Wang Bing par le biais d’une trentaine de séquences issues de six films et installations : A l’ouest des rails, L’Homme sans nom, A la folie, Traces, Père et fils et 15 Hours.
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Découvrir Wang Bing à travers une installation immersive conçue par l’artisteC’est en 2003 que le cinéaste se faire connaître, notamment grâce à son A l’ouest des rails, un film acclamé par la critique pour sa singularité, résultat de deux ans de travail au cœur de la ville-usine de Tie Xi. A travers cette trilogie longue de neuf heures, Wang Bing filme la fin d’une époque, celle de l’industrialisation dans le nord-est du pays. Le cinéaste s’est par la suite distingué avec des documentaires anthropologiques dans lesquels il aborde la marginalisation d’un homme avec L’homme sans nom ou l’institutionnalisation psychiatrique avec A la folie.
“Pour Wang Bing, filmer relève de l’urgence, de la nécessité d’interroger son temps, son pays, séance tenante, d’établir un hors-champ de la couverture médiatique officielle, entre propagande et censure” expliquent les commissaires de l’exposition avant de conclure par ces mots : “Tout est vu et entendu depuis sa caméra, unique point de captation. Son souffle haletant perceptible, le bruit de ses pas ou l’apostrophe d’un ouvrier attestent de l’omniprésence invisible, tel un filtre sensible, de son corps filmant”.
Wang Bing, l’œil qui marche, du 26 mai au 14 novembre 2021 au BAL
Les six films présentés dans l’exposition Wang Bing, l’œil qui marche seront projetés dans leur intégralité à l’occasion de la rétrospective Wang Bing à La Cinémathèque française du 9 au 24 juin.