Loire: le policier grièvement blessé après une intervention est sorti du coma

POLICE - Le policier grièvement blessé dans la nuit de jeudi à vendredi 14 mai lors d’une intervention à Rive-de-Gier dans la Loire est sorti du coma, rapportent ce samedi 15 mai Libération et BFMTV, en citant des sources policières. Lors d’une...

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(photo d'illustration prise lors d'une manifestation sur le conflit israélo-palestinien àParis le 12 mai 2021)

POLICE - Le policier grièvement blessé dans la nuit de jeudi à vendredi 14 mai lors d’une intervention à Rive-de-Gier dans la Loire est sorti du coma, rapportent ce samedi 15 mai Libération et BFMTV, en citant des sources policières. 

Lors d’une intervention pour tapage nocturne, peu après minuit, le brigadier-chef de 50 ans, père de deux enfants, a reçu un projectile à la tête, certaines sources évoquant une bouteille. Il a perdu connaissance et s’est écroulé au sol, dans une rue de cette ville de l’agglomération de Saint-Étienne.

Le fonctionnaire a été évacué dans un 1er temps vers l’hôpital voisin de Saint-Chamond, puis transporté au CHU de Saint-Étienne, où il a été constaté qu’il souffrait “d’une plaie à la tête au niveau de la tempe” nécessitant “une intervention en urgence à cause d’un hématome”, a expliqué vendredi à la mi-journée devant la presse le directeur départemental de la sûreté publique Cédric Esson. À la suite de l’intervention, le coma de l’agent avait été “prolongé”.

Selon plusieurs médias, le brigadier-chef s’est finalement réveillé dans la nuit de vendredi à samedi. Il aurait échangé quelques mots avec sa femme, selon Libération, mais son état reste préoccupant. “Les prochaines 48 heures seront déterminantes”, indique une source policière au quotidien. 

France Télévisions affirme de son côté que son pronostic vital n’est plus engagé, en citant la famille de la victime.

Un appel à témoins lancé

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a apporté “tout son soutien” au blessé et à ses collègues. “Nos services sont pleinement mobilisés pour retrouver l’auteur des faits”, a-t-il assuré sur Twitter.

Personne n’avait encore été interpellé ce samedi matin, dans le cadre de l’enquête ouverte pour blessures volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, des faits passibles de 10 ans d’emprisonnement. Un appel à témoins a été lancé par le parquet de Saint-Étienne.

Cette nouvelle agression envers les forces de l’ordre intervient après le meurtre d’Éric Masson, brigadier tué le 5 mai à Avignon lors d’un contrôle sur un point de trafic de drogue et la mort de Stéphanie Monfermé, agente administrative poignardée au commissariat de Rambouillet (Yvelines). 

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé en lundi soir un durcissement des peines encourues par les agresseurs de policiers et de gendarmes, et notamment une peine de sûreté de 30 ans pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre les forces de l’ordre.

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