Lomepal cause de «mauvais ordre» : «C’est de la fiction»
La sortie de mauvais ordre approche à grands pas. Prévu pour le 16 septembre, cet album ne ressemble en rien aux précédents, d’après Lomepal. Et pour cause. L’artiste a confié qu’il s’agirait davantage d’une fiction que de sa réalité. Fraîchement...
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La sortie de mauvais ordre approche à grands pas. Prévu pour le 16 septembre, cet album ne ressemble en rien aux précédents, d’après Lomepal. Et pour cause. L’artiste a confié qu’il s’agirait davantage d’une fiction que de sa réalité.
Fraîchement de retour en 2022, Lomepal n’a pas lésiné sur le teasing de mauvais ordre, allant jusqu’à publier discrètement des vidéos de séances studio. De quoi s’interroger sur la teneur de ce nouvel album, et la volonté de l’artiste derrière ce projet ambitieux. D’après ce dernier, il s’agirait d’une histoire plus ou moins fictionnelle, et bien éloignée de sa propre réalité.
«Je me sers de ce que j’ai connu, mais je ne voulais plus mettre ma vie dedans, explique Antoine pour Tsugi. ‘mauvais ordre’ est l’histoire d’un personnage qui n’arrive pas à être à l’aise avec les autres et qui ne se sent bien que tout seul. Je ne me sens pas du tout comme ça. Je suis très sociable. Les émotions de ce type me sont venues par des sentiments que j’ai rencontré.» En parallèle, l’interprète évoque un morceau à l’intitulé antinomique. «Le morceau “Pour de faux”, c’était ironique de l’appeler comme ça. Ce titre est peut-être le seul qui se rapproche à peu près de ce que je vis.»
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Lomepal : mauvais ordre, un «rejet» de ses précédents opus
Après FLIP, Jeannine puis Amina, Lomepal, qui confiait que mauvais ordre aurait bien pu ne jamais sortir, choisit de prendre un tournant dans sa vision artistique. Loin de son idée préconçue du succès, qui l’aura guidé tout le long de sa carrière, le rappeur décrit mauvais ordre comme un «rejet» de ses anciens disques. «J’ai l’impression d’avoir saoulé tout le monde, et moi le 1er, avec mes histoires personnelles.» Mais ce changement de direction n’est pas anodin. Exténué par la gloire, Lomepal avait préféré s’écarter des réseaux sociaux durant deux longues années, avant de faire son grand retour. «Le sens de l’album, son fil rouge, tourne autour de l’identité, de ce que l’on est, pas socialement, mais émotionnellement. Comme les gens changent» élucide l’artiste.
Pourtant, l’album se termine par une chanson dédicacée à sa compagne, qui occupe une place majeure dans la cover du projet, et des mots d’une allégresse rare, que Lomepal met en exergue. «Je voudrais tout refaire en mieux, mais si je fais rien qu’un choix contraire, je pourrais plus la rencontrer. Faut que je puisse la rencontrer.» Pour lui, c’est cette phase qui résume la thématique entière de l’album.
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La musicalité au cœur du projet
Musicalement, mauvais ordre promet un virage d’autant plus instrumental, inspiré par le rock des Stones, des Beatles ou encore de The Velvet Underground. «Il y a beaucoup de sons ou aucun effet n’est appliqué, comme pour la batterie qui est souvent telle qu’elle a été enregistrée, certifie Lomepal. Alors que sur mes autres albums, on jouait à fond avec l’autotune, la reverb, le flanger.» En outre, cette importance accordée à l’authenticité des sonorités transparaîtra également dans la voix du chanteur. «Comme il y a moins d’effets sur les voix, il est plus assumé et incarné dans le chant par rapport aux autres, où on pouvait peut-être dire que je chantonnais.»
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