“Love Heart Cheat Code” : Hiatus Kaiyote place Melbourne sur la carte mondiale du groove

Un nouvel album de Hiatus Kaiyote, c’est comme une pochette-surprise qui ne déçoit jamais. Il en sort des ballades bariolées, des morceaux remuants et des objets légèrement étranges, le tout porté par une voix protéiforme qui caresse avant...

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Un nouvel album de Hiatus Kaiyote, c’est comme une pochette-surprise qui ne déçoit jamais. Il en sort des ballades bariolées, des morceaux remuants et des objets légèrement étranges, le tout porté par une voix protéiforme qui caresse avant de rugir et une instrumentation qui slalome entre jazz, R&B et rock.

En une décennie, le quatuor a imposé son nom délirant et son pays d’origine (l’Australie) sur la carte mondiale du groove. Poussée par un fan-club prestigieux – Questlove, Kendrick Lamar, Beyoncé, Doja Cat –, la formation menée par la chanteuse-guitariste Nai Palm ne cesse d’épater avec sa soul chaleureuse et son funk légèrement barré.

Une soif contagieuse de bonnes vibrations

Boostée par la présence du Brésilien Mario Caldato Jr. à la production (collaborateur des Beastie Boys ou de Seu Jorge), la créativité éclatante de Hiatus Kaiyote semble loin de se tarir, comme sa soif de bonnes vibrations.

C’est ce que prouve ce quatrième album, dans la lignée des précédents mais jamais redondant. Avec le bienveillant Make Friends, Telescope (inspiré par le Hubble de la NASA) ou Dimitri (clin d’œil inattendu À Chostakovitch), la bande australienne confirme son talent d’alchimiste en bons zazous funky.

La fin de Love Heart Cheat Code prend même à rebrousse-poil. Le zinzin Cinnamon Temple annonce le virage vers la saturation avant une incroyable reprise de White Rabbit de Jefferson Airplane. Dans ce petit bijou de bruit et de douceur, Nai Palm déconstruit la mélodie originelle de Grace Slick afin d’explorer un autre territoire, plus personnel. Dépaysement garanti.

Love Heart Cheat Code (Brainfeeder/PIAS). Sorti depuis le 28 juin.