L'UFC-Que Choisir porte plainte contre SFR pour "pratiques commerciales trompeuses"

CONSOMMATION - L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris contre l’opérateur SFR pour “pratiques commerciales trompeuses” concernant une offre de téléphonie mobile, a-t-elle...

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Le logo SFR, visé par une plainte de l'UFC-Que Choisir, devant une boutique à Rennes le 25 mars 2021

CONSOMMATION - L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris contre l’opérateur SFR pour “pratiques commerciales trompeuses” concernant une offre de téléphonie mobile, a-t-elle annoncé ce mardi 11 mai dans un communiqué.

Entre janvier 2018 et décembre 2019, SFR a lancé une offre commerciale de téléphonie mobile sans engagement et sans condition de durée, baptisée RED by SFR, en annonçant également le maintien ”à vie” du prix initial des forfaits souscrits.

Mais selon UFC-Que Choisir, entre septembre et décembre 2020, SFR fait “volte-face” et “augmente d’autorité” le prix des ces forfaits avec, “selon les cas”, des hausses tarifaires allant de “30% à 75% du prix initial”.

30.000 euros de dommages et intérêts de SFR

“Pour l’UFC-Que Choisir, les pratiques mises en œuvre par SFR sont clairement trompeuses: SFR a sciemment induit les consommateurs en erreur en faisant du maintien dans le temps du prix initial des forfaits RED by SFR l’argument massue pour convaincre les consommateurs de grossir les rangs de ses abonnés”, indique l’association.

Si SFR est mis en cause, “il n’en reste pas moins que la pratique des augmentations tarifaires pour des offres sans engagement et sans condition de durée se généralise, les opérateurs ne semblant pas se préoccuper du caractère trompeur de leurs pratiques au vu des gains financiers obtenus”, ajoute-t-elle.

L’UFC-Que Choisir avait déjà obtenu dans le passé 30.000 euros de dommages et intérêts de SFR pour l’intégration dans ses conditions générales de clauses jugées “illicites et abusives”, une décision confirmée en avril 2018 par la cour d’appel de Paris.

À voir également sur le HuffPost: Rachat de Bouygues par SFR : Emmanuel Macron a “des doutes”′