Macron a commis "une faute gravissime" avec sa stratégie de vaccination, selon Bertrand

VACCIN - Le président ex-LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a estimé qu’Emmanuel Macron avait commis “une faute gravissime” avec sa stratégie de vaccination qui “nous conduit inévitablement à l’échec”, dans une interview au Parisien...

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Xavier Bertrand, ici au ministère de l'Économie à Paris le 19 octobre 2020.

VACCIN - Le président ex-LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a estimé qu’Emmanuel Macron avait commis “une faute gravissime” avec sa stratégie de vaccination qui “nous conduit inévitablement à l’échec”, dans une interview au Parisien publiée ce lundi 4 janvier.

“Il devra s’en expliquer devant les Français”, a affirmé le possible candidat de la droite à la présidentielle de 2022.

Car “un échec, cela signifie que nous, Français, ne seront pas protégés contre la Covid, avec une vie économique et sociale qui ne reprend pas ses droits et un déclassement insupportable”, a-t-il ajouté.

Estimant que la vaccination doit être “la priorité nationale” avec “une campagne de promotion grand public”, Xavier Bertrand a appelé l’exécutif à “faire toute la transparence” sur le nombre de vaccins disponibles. 

“Nous ne pouvons pas revivre le même mensonge officiel que sur les masques, ce fiasco où la doctrine a été guidée par la pénurie”, a-t-il affirmé.

Pour accélérer le rythme, il a évoqué “un consentement oral, et non écrit” à la vaccination, ou encore l’idée de confier la logistique à “des logisticiens privés qui savent faire, un service de santé des armées”.

“La santé humaine n’a pas de prix”

Mais “tout cela ne peut fonctionner qu’avec une profonde décentralisation et en travaillant avec les élus locaux”, a-t-il ajouté, se disant lui-même prêt à ouvrir des centres de vaccination “dans nos espaces publics ou les lycées”.

Il faut aussi “bien sûr” acheter des doses en plus de celles commandées par l’Europe, a-t-il estimé, quitte à payer le vaccin plus cher: “la santé humaine n’a pas de prix”, a affirmé Xavier Bertrand, qui aimerait ”être sûr qu’on n’a pas mégoté sur les prix, ce qui expliquerait pourquoi nous ne sommes pas prioritaires pour les livraisons”.

Plaidant lui aussi pour changer “totalement l’approche”, le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a appelé à “tous nous engager en faveur de la vaccination, avec une volonté politique de tous les élus, du président au maire de la plus petite commune”.

Fustigeant le “pilotage ultracentralisé” de la stratégie vaccinale, il a vanté dans Le Figaro “le modèle allemand d’une collaboration entre l’État et les régions”.

“Il faut confier aux régions et aux collectivités locales l’organisation des modalités logistiques de la campagne de vaccination de façon décentralisée”, a martelé Laurent Wauquiez, dont le nom est aussi parfois évoqué pour 2022.

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