Macron, avant ses annonces sur le Covid, s'est montré positif sur la croissance
POLITIQUE - La croissance devrait s’établir à 6% en 2021 selon la nouvelle prévision du gouvernement, a indiqué Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet, en annonçant un nouveau plan d’investissements à la rentrée pour “bâtir la France de 2030”....
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
POLITIQUE - La croissance devrait s’établir à 6% en 2021 selon la nouvelle prévision du gouvernement, a indiqué Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet, en annonçant un nouveau plan d’investissements à la rentrée pour “bâtir la France de 2030”. Avant d’expliquer que le Covid demandait de nouvelles restrictions.
“Le ‘quoi qu’il en coûte’, auquel je m’étais engagé dès mars 2020, nous a permis de protéger nos entreprises, nos emplois”, mais aussi de “préserver le pouvoir d’achat de nombre de Français et est à l’origine d’un vigoureux rebond” de la croissance, a estimé le chef de l’État au cours d’une allocution aux Français. Cette croissance à 6% place la France “en tête des grandes économies européennes”, a déclaré Emmanuel Macron.
Le gouvernement, qui tablait jusque-là sur une croissance de 5% cette année, s’aligne ainsi sur les prévisions de la Commission européenne et de l’Insee qui avaient indiqué toutes deux la semaine dernière tabler sur 6%. En revanche, la Banque de France prévoit une croissance légèrement inférieure, de 5,75% pour l’ensemble de l’année 2021.
“Bâtir la France de 2030”
Le président de la République a également annoncé le lancement à la rentrée d’un nouveau plan d’investissement, après le plan de relance de 100 milliards d’euros décidé en septembre dernier.
Ce nouveau plan interviendra “après le travail et les consultations en cours”. “Nous déciderons d’un plan d’investissement qui visera un objectif: bâtir la France de 2030 et faire émerger dans notre pays et en Europe les champions de demain qui, dans les domaines du numérique, de l’industrie verte, des biotechnologies ou encore dans l’agriculture, dessineront notre avenir”, a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron avait déjà évoqué fin avril “un deuxième temps de la relance”, alors que 40 milliards d’euros du 1er plan ont pour l’heure été mobilisés sur l’enveloppe totale de 100 milliards.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait également, en juin, jugé “utile de réfléchir” à des “investissements complémentaires” du plan de relance, citant notamment la filière “hydrogène”, les “batteries électriques”, “le cloud”, “l’espace” et “l’investissement dans les compétences” et la “formation”.
Objectif: aller vers le plein emploi
Emmanuel Macron a affirmé que l’emploi avait “résisté” pendant la pandémie, en mettant en avant la création de 187.000 emplois en mai, même si 300.000 emplois ont été détruits depuis le début de l’année.
“La priorité de l’été et de l’automne est de retrouver non seulement le niveau d’emploi d’avant l’épidémie, mais aussi de nous réinscrire dans une trajectoire de plein emploi”, a estimé le chef de l’État.
En mai, “nous avons atteint un nombre de contrats à durée indéterminée créés inédit, égalant notre record de 2006 dans tous les secteurs qui, comme la culture, l’hôtellerie, la restauration, le sport, le tourisme, ont le plus souffert”, où les plans de soutien “ont permis d’empêcher les drames humains, les faillites et d’envisager une reprise sereine”, a poursuivi Macron.
“Nous restons pleinement mobilisés pour aider ceux qui ont subi la crise plus fortement que d’autres, les salariés travaillant dans les entreprises qui n’ont pas résisté, où les jeunes comme les indépendants qui, durant cette période, sont malheureusement tombés dans la pauvreté”, a-t-il déclaré.
Macron a aussi annoncé lundi un “revenu d’engagement” pour les jeunes sans emploi ou sans formation, particulièrement touchés par la crise sanitaire, suivant une “logique de devoirs et de droits”.
“Pour amplifier cette dynamique (de l’apprentissage), je présenterai à la rentrée le revenu d’engagement pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits”, a déclaré le président.
À voir également sur Le HuffPost: Cafés, cinés, trains... La liste des lieux où le pass sanitaire sera demandé