Macron dans les Hauts-de-France avant le 1er tour des élections régionales
POLITIQUE - Il pouvait difficilement en être autrement. À peine son escapade dans la Somme et dans l’Aisne révélée, Emmanuel Macron s’attirait les commentaires amers de l’équipe de Xavier Betrand, président des Hauts-de-France et candidat à...
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POLITIQUE - Il pouvait difficilement en être autrement. À peine son escapade dans la Somme et dans l’Aisne révélée, Emmanuel Macron s’attirait les commentaires amers de l’équipe de Xavier Betrand, président des Hauts-de-France et candidat à sa succession aux élections régionales. Ce jeudi 17 juin, le chef de l’État poursuit effectivement son tour de France pour “prendre le pouls” des citoyens déconfinés et faire des annonces sur le thème de la culture.
Sauf que, malgré l’aspect institutionnel de ce déplacement, les terres nordistes sont particulièrement politisées, puisque pas moins de cinq ministres se sont investis dans la bataille électorale des Hauts-de-France, alors que Xavier Bertrand a conditionné sa candidature à la présidentielle de 2022 à sa victoire le 27 juin prochain.
Mais du côté de l’Élysée, on nie toute arrière-pensée politicienne. “Si le déplacement était en Paca, vous auriez eu une lecture politique. Si c’était en Bretagne pareil. C’est normal que le président aille à la rencontre des Français après la crise qu’on a traversée”, justifie une source élyséenne, précisant que Xavier Bertrand a même été convié, protocole républicain oblige.
“Ils ne se croiseront pas”
“Nous ne savons pas s’il participera ou non”, expliquait-on de même source, alors que le sujet des visites présidentielles dans la région a déjà créé des tensions entre les deux hommes. Renseignement pris auprès de l’entourage de Xavier Bertrand, l’Élysée ne devrait pas recevoir de réponse positive. “Le président de la République est en campagne à trois jours du 1er tour des élections régionales, et Xavier Bertrand poursuit la sienne avec son équipe. Ils ne se croiseront pas”, prévient l’équipe du président de région.
Mercredi auprès du Parisien, le vice-président de la région des Hauts-de-France, Christophe Coulon, exprimait déjà ses soupçons quant aux réelles intentions ce déplacement, présenté par l’Élysée comme une opportunité de célébrer la lecture à Château-Thierry à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine, natif de cette ville de l’Aisne.
“La naissance de Jean de la Fontaine, c’est le 8 juillet. C’est ballot, ça tombe après le second tour!”, ironise-t-il, alors que les images de ses précédents déplacements dans la Drôme ou dans le Lot ont déjà valu à Emmanuel Macron des accusations de campagne déguisée.
Des critiques qui, selon toute logique, devraient être reproduites ce jeudi, puisqu’il est “probable” que le chef de l’État se prête au jeu des déambulations sous l’œil des caméras et des badauds, façon bain de foule estival, à l’issue d’une rencontre avec des élèves à la médiathèque de Château-Thierry. Et ce, malgré la gifle de la semaine dernière et les risques de l’exercice. Mais comme dirait le poète que le chef de l’État met à l’honneur ce jeudi: “aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire.”
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