Macron devient "monsieur le candidat" dans sa 1re vidéo de campagne façon série
POLITIQUE - Officiellement candidat, Emmanuel Macron a dévoilé, ce vendredi 4 mars, une 1ère vidéo de campagne, filmée façon série. Et pour cause, c’est la 1er épisode du rendez-vous hebdomadaire, intitulé “Le Candidat’, entre Emmanuel Macron...
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POLITIQUE - Officiellement candidat, Emmanuel Macron a dévoilé, ce vendredi 4 mars, une 1ère vidéo de campagne, filmée façon série. Et pour cause, c’est la 1er épisode du rendez-vous hebdomadaire, intitulé “Le Candidat’, entre Emmanuel Macron et les électeurs. Un clip sera publié tous les vendredis à 18 heures.
“Vous êtes là pour le candidat. Donc appelez moi Monsieur le candidat, il n’y a aucun problème”, lance le chef de l’État à la fin de la courte vidéo, qui se veut intimiste. La veille, il a officialisé sa candidature dans une “Lettre aux Français”, diffusée dans la presse régionale.
Dans ce 1er volet du “Candidat”, publié sur la chaîne YouTube “Avec Vous”, dédiée à sa campagne, Emmanuel Macron affirme que “rien n’est écrit”, en assurant qu’il allait “convaincre, proposer, être attaqué et répondre à la controverse” durant la campagne malgré l’impact de la guerre en Ukraine. Il estime que l’élection des 10 et 24 avril n’est “pas du tout pliée” même s’il est donné vainqueur par tous les sondages et que sa côte de popularité grimpe en flèche.
“Les Français ne donnent pas leur confiance comme ça”, assure-t-il. Et “si à chaque seconde, on considère que la confiance est acquise et qu’on n’a pas à se remettre en cause et aller la chercher, à la solliciter, à ce moment-là, on perd”, ajoute-t-il dans la vidéo.
Cette campagne s’annonce, pour lui, “aussi intimidante” que celle de 2017, lorsqu’il avait été élu à 39 ans sans jamais avoir exercé de mandat.
2,5 millions de tracts distribués ce week-end
Dans un courrier adressé aux militants de LREM et de la majorité, Emmanuel Macron appelle ces derniers à se mobiliser “dans chaque village, chaque ville” car, explique-t-il, “le contexte international, marqué par la guerre en Europe, ne me permettra pas hélas, de faire campagne comme je l’aurais souhaité”.
Ils sont notamment appelés à commencer à distribuer quelque 2,5 millions de tracts ce week-end.
Candidat à sa succession, il devrait effectuer un 1er déplacement lundi après-midi en Île-de-France sur l’éducation, l’un des thèmes sur lesquels il insiste dans sa Lettre aux Français.
S’il est confirmé, un meeting à Marseille, initialement prévu samedi, pourrait en outre se tenir le week-end des 12 et 13 mars, et un autre, plus tard, en région parisienne. Mais la guerre en Ukraine continue de perturber l’organisation de l’équipe de campagne.
Incertitude sur le rôle de Gabriel Attal pendant la campagne
En outre, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, pressenti pour devenir directeur de la campagne, a laissé entendre vendredi au Salon de l’agriculture qu’il resterait à son poste.
À la question “Quel sera votre rôle exact dans cette campagne?”, il a répondu: “Je suis ministre de l’Agriculture et de l’alimentation et au regard de la situation, je crois qu’il est important que nous puissions faire face, que nous puissions apporter l’ensemble de ces soutiens (au monde agricole) et donc, vous le voyez je suis pleinement à ma tâche”.
Il a cependant affirmé son intention de prendre sa “pleine part” comme “engagé politique aux côtés du président dans ce débat démocratique qui doit se tenir”.
De son côté, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, pressenti pour devenir conseiller politique, devrait rester aussi à son poste, selon son entourage. L’incertitude demeure pour Gabriel Attal, qui pourrait passer de porte-parole du gouvernement à celui du candidat.
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