Macron en Irak à la rencontre de "la diversité irakienne", sur les ruines de Daech
INTERNATIONAL - C’est un long déplacement qui va durer tout le week-end. Emmanuel Macron se rend en Irak ce vendredi 27 août au soir pour deux jours à la rencontre de toutes les composantes de la société irakienne, quasiment un an, jour pour...
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INTERNATIONAL - C’est un long déplacement qui va durer tout le week-end. Emmanuel Macron se rend en Irak ce vendredi 27 août au soir pour deux jours à la rencontre de toutes les composantes de la société irakienne, quasiment un an, jour pour jour, après son dernier déplacement du 2 septembre 2020.
“Le Président de la République accorde beaucoup d’importance à l’Irak, État pivot et charnière, notamment concernant la stabilité du Moyen-Orient”, expliquait l’Élysée, quelques jours avant son départ. Tout au long de sa visite, le président aura à cœur de “marquer l’attachement de la France au renforcement de la lutte contre le terrorisme, au développement économique du pays et à sa stabilisation”.
Échanges avec des influenceurs de Mossoul
Après des entretiens samedi 28 août au matin à Bagdad avec le président irakien, Barham Salih, et le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, le chef de l’État participera à une conférence avec plusieurs pays de la région, co-organisée avec l’Irak, sans la Syrie qui n’est pas invitée. “Il s’agira, pour l’ensemble des participants, de manifester leur soutien au rôle pivot de l’Irak et de contribuer à la baisse des tensions régionales en favorisant le dialogue”, précise l’Élysée.
Dimanche 29 août, le président se rend à Mossoul, au nord du pays, territoire anciennement détenu par le califat territorial de Daech. “L’objectif est d’échanger avec la population locale et d’apporter le soutien de la France aux opérations de stabilisation et de reconstruction de cet espace”, détaille le Palais. Emmanuel Macron rencontrera des étudiants et des influenceurs sur place qui “ont construit une partie de leur jeunesse sous Daech et qui construisent leur avenir”.
Déplacement “optimal” sur le plan de la sécurité du président
“Même si le califat territorial a été détruit, Daech et le terrorisme en général restent une menace”, rappelle l’Élysée qui promet un déplacement “optimal” sur le plan de la sécurité du président sur place. Emmanuel Macron ira sur les ruines de la mosquée sunnite Al-Nouri, là où l’“État islamique” avait été proclamé en 2014, un site symbolique de la lutte contre Daech, aujourd’hui en chantier après sa destruction.
Autre temps fort du déplacement, la rencontre avec les Kurdes qui ont lutté contre le califat et “des éléments français de l’armée qui mènent une lutte quotidienne contre Daech”, explique le Palais, sans en dire plus pour des raisons de défense nationale. “Ce combat se poursuit, il s’agit d’éviter une résurgence”, précise encore l’Élysée.
Rencontre de toutes les communautés religieuses
Le président français rendra visite à la famille d’Hujam Surchi, peshmerga emprisonné et exécuté par Daech à qui il rendra hommage. Emmanuel Macron rencontrera aussi Massoud Barzani, ancien président de la région autonome du Kurdistan et “symbole des combattants kurdes”. Il s’agira de démontrer “l’attachement de la France au Kurdistan, dans tous les domaines”.
L’essayiste Caroline Fourest, réalisatrice d’un film sur les combattantes kurdes “que le président a vu” sera dans la délégation officielle, ”à la demande du président de la République”. Il sera aussi accompagné de la co-lauréate du prix Nobel, Nadia Murad, torturée par Daech et issue de la communauté yézidie.
Le président prendra soin d’aller à la rencontre de “la diversité irakienne”, avec plusieurs étapes dans les communautés religieuses qui composent le pays. Samedi 28 août, il se rendra au sanctuaire chiite de Kadhinya,“lieu de prière et d’échanges”. Il rencontrera également des représentants des chrétiens d’Orient pour leur dire leur “attachement” et sera reçu à Notre-Dame de l’Heure, à Mossoul, lieu de culte catholique. Mgr Pacal Gollnisch, directeur général de l’oeuvre d’Orient qui soutient cette communauté fait partie de la délégation officielle.
La situation en Afghanistan sera évoquée par les différentes parties en présence, mais n’est pas “le point central” de la conférence régionale ni du déplacement du président.
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