Macron giflé dans la Drôme: soutien unanime de la classe politique

POLITIQUE - Condamnation unanime. La classe politique, tous bords confondus, a immédiatement apporté son soutien à Emmanuel Macron après la gifle dont il a été victime ce mardi 8 juin dans l’après-midi lors d’un déplacement dans la Drôme. Lors...

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Indignation et soutien unanime de la classe politique après la gifle visant Macron (photo d'illustration prise le 7 juin 2021 (Photo by Thomas SAMSON / AFP) (Photo by THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images)

POLITIQUE - Condamnation unanime. La classe politique, tous bords confondus, a immédiatement apporté son soutien à Emmanuel Macron après la gifle dont il a été victime ce mardi 8 juin dans l’après-midi lors d’un déplacement dans la Drôme. 

Lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, un homme s’en est pris au président de la République, avant d’être rapidement interpellé. Deux personnes ont placées en garde à vue a indiqué la préfecture.

Immédiatement, les réactions politiques se sont multipliées, avec une fois n’est pas coutume un soutien absolu au chef de l’Etat, venant de la gauche de la gauche avec la France Insoumise et le PCF, jusqu’au Rassemblement national de Marine Le Pen. 

Jean-Luc Mélenchon, l’un des 1ers à réagir, s’est ainsi dit “solidaire du Président”, mais a également profité pour faire une allusion à sa propre actualité et la plainte déposée contre un youtubeur d’extrême droite. Une ligne reprise dans la foulée par les figures du parti La France Insoumise. 

A l’extrême opposé de l’échiquier politique, Marine Le Pen, “1ère opposante à Emmanuel Macron”, a elle jugé “inadmissible de s’attaquer à des responsables politiques mais plus encore au Président de la République parce qu’il est le président de la République.” “A ce titre on peut le combattre politiquement mais on ne peut pas se permettre d’avoir à son égard le moindre geste, la moindre violence. Je considère que ce comportement est inadmissible et profondément condamnable dans une démocratie”, a fustigé la présidente du Rassemblement national lors d’une conférence de presse dans le Grand Est.

Le 1er secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure a lui appelé à “une solidarité sans nuance” avec Emmanuel Macron: “La République doit être unie pour combattre toutes les violences”. “Soutien à Emmanuel Macron, cette violence est inacceptable et indigne du débat démocratique. Cette escalade de la tension et de la violence dans le débat public doit s’arrêter, chacun doit y prendre sa part”, a déclaré le porte-parole du parti Boris Vallaud.

A droite, le président du groupe LR à l’Assemblée a vu dans la gifle du Président “une gifle à la République.” “Intolérable, inacceptable”, a tweeté Damien Abad. “Cela montre qu’il n’y a pas de respect dans ce pays et qu’il y a une agressivité à l’égard du président de la République”, a estimé pour sa part le député LR Julien Aubert, soulignant que “tous les présidents de la République ont été détestés. On passe une étape supplémentaire”, a-t-il affirmé en marge des QAG. 

“Aucun désaccord politique ne justifiera jamais la violence. Le respect des institutions de la République et de ses représentants est un principe cardinal de notre vie démocratique”, a dénoncé le président de la région Hauts-de-France (ex-LR) Xavier Bertrand.

Seule voix dissonante dans ce concert de soutien et de condamnation, celle de Nicolas Dupont Aignan: le député de Debout La France a estimé sur Twitter que l’agression du chef de l’Etat était le “symbole d’une fonction présidentielle abaissée dans un pays qui a perdu ses repères”. “Puisse cette agression intolérable sur le Président de la République faire comprendre à quel point notre démocratie est en péril”, a-t-il ajouté. 

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