Macron refuse qu'on parle de "confinement" pour les 16 départements visés

CONFINEMENT - Ne dites plus “confinement” mais “mesures de freinage supplémentaires”. Alors que 16 départements seront privés de déplacements interrégionaux et devront respecter de nouvelles restrictions de sortie à compter de ce vendredi minuit,...

Macron refuse qu'on parle de "confinement" pour les 16 départements visés

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Le président Emmanuel Macron à l'Elysée, le 18 mars 2021, jour où un reconfinement assoupli a été annoncé dans 16 départements (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)

CONFINEMENT - Ne dites plus “confinement” mais “mesures de freinage supplémentaires”. Alors que 16 départements seront privés de déplacements interrégionaux et devront respecter de nouvelles restrictions de sortie à compter de ce vendredi minuit, Emmanuel Macron renâcle à parler de “confinement” pour ces territoires fortement touchés par l’épidémie de Covid.   

“Je crois que le mot confinement n’est pas adapté à la stratégie présentée hier”, a déclaré le chef de l’Etat à des journalistes, en marge d’une rencontre à l’Elysée à l’occasion de la Journée de la francophonie. “Ce qu’on veut, c’est freiner le virus sans nous enfermer, ce n’est pas être confiné. C’est vivre avec (le virus), je le dis depuis un an, sans fatalité”, a-t-il ajouté.

“Ce qu’on a appris en un an, c’est qu’il ne faut pas multiplier les interactions. Il y a une part de responsabilité individuelle. Le seul moyen, c’est de freiner ses contacts pour éviter que le virus ne se diffuse. Mais se promener dehors n’est pas mauvais”, a poursuivi Emmanuel Macron. Dans ce cadre, “le terme de confinement à proprement parler n’est pas le bon. Aujourd’hui nous parlons de mesures de freinage supplémentaires”, a-t-il estimé.

Des contraintes réelles mais moins strictes

Précision sémantique ou effet de communication? Dans les faits, 16 départements (les huit d’Ile-de-France, les cinq des Hauts-de-France ainsi que la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes) connaitront dès samedi de nouvelles privations de libertés, mais beaucoup moins strictes que le premier confinement national d’il y a un an. 

Ces 21 millions d’habitants pourront sortir de chez eux seulement “dans un rayon limité à 10 kilomètres”, avec une attestation, mais “sans aucune limitation de durée”. Le couvre-feu, décalé à 19h, s’appliquera à eux comme au reste du territoire métropolitain. Les écoles demeureront ouvertes et les contraintes sanitaires qui pèsent sur les cours d’éducation physique seront en partie levées.

Alors confinement assoupli ou durcissement des mesures de freinage? Dans sa conférence de presse, le Premier ministre Jean Castex n’avait employé le mot “confinement” qu’à une seule reprise. Il avait expliqué que le gouvernement avait choisi une “troisième voie” avec “de nouvelles mesures de freinage massives” de l’épidémie imposées dans 16 départements.

A ses côtés, le ministre de la Santé Olivier Véran s’était interrogé : “Est-ce qu’on peut parler d’un troisième confinement? Je ne sais pas quel nom il faut donner à ces mesures fortes qui sont prises. Mais il y a une différence qui est notable, qui est que nous nous tournons davantage vers l’extérieur”.

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