Macron se donne 8 à 10 jours avant de changer (ou pas) la mesure sur le couvre feu

COUVRE-FEU - Encore un peu de patience. Emmanuel Macron estime qu’il faut “8 à 10 jours pour voir si on resserre ou on relâche les contraintes” sanitaires, a-t-il déclaré ce vendredi 19 février lors d’une visioconférence avec des parlementaires...

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Emmanuel Macron en décembre dernier, en visioconférence, alors qu'il est contaminé au Covid-19.

COUVRE-FEU - Encore un peu de patience. Emmanuel Macron estime qu’il faut “8 à 10 jours pour voir si on resserre ou on relâche les contraintes” sanitaires, a-t-il déclaré ce vendredi 19 février lors d’une visioconférence avec des parlementaires de la majorité, ont rapporté à l’AFP plusieurs participants. Une information que n’a pas confirmé l’Elysée.

L’exécutif surveille l’évolution de l’épidémie de Covid-19, en particulier la montée des variants jugés plus contagieux, pour voir s’il peut éviter des mesures plus strictes comme un reconfinement, toujours prôné par une partie des scientifiques.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé jeudi 18 février le passage de sept à dix jours de la période d’isolement pour les personnes contaminées, pour faire face aux risques posés par les variants. 

La progression de ces variants inquiète dans plusieurs régions, comme en Moselle, autour de Dunkerque (Nord), ou à La Réunion, pour laquelle le gouvernement a annoncé vendredi des moyens et mesures de restrictions renforcés.

Une situation stable

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé vendredi 19 février “important” que le couvre-feu à 18h “reste en place et continue d’être respecté”, car il “a permis de stabiliser la situation sanitaire”. Il n’a pas indiqué de date de fin à cette mesure.

La situation s’est stabilisée à un niveau encore très haut, avec plus de 22.000 nouveaux cas confirmés dans les dernières 24 heures et une tension toujours forte sur les hôpitaux (plus de 25.000 patients hospitalisés dont plus de 3.300 en réanimation).

Au cours de l’échange, le chef de l’Etat a par ailleurs abordé le poids du clan Le Pen dans la vie politique. Il a balayé les reproches des oppositions, qui considèrent qu’il installe un duel avec la patronne du RN en vue de la présidentielle 2022.

“Ce n’est pas moi qui ait installé Marine Le Pen, mais ses électeurs. Elle est là, et son père avant elle depuis 25 ans”, a observé le chef de l’Etat, selon des propos rapportés par des sources parlementaires.

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