Magali Berdah : Elle explique pourquoi elle ne paye pas certains influenceurs

Depuis plus d’un an, Magali Berdah vit un enfer depuis que Booba s’acharne sur elle et les influenceurs. Le rappeur appelle au boycott et à la haine des « influvoleurs ». Pourtant, celui-ci vient de lancer sa propre agence d’influenceurs...

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Depuis plus d’un an, Magali Berdah vit un enfer depuis que Booba s’acharne sur elle et les influenceurs. Le rappeur appelle au boycott et à la haine des « influvoleurs ». Pourtant, celui-ci vient de lancer sa propre agence d’influenceurs ! Face au départ de nombreux influenceurs de sa propre agence, Magali Berdah a déclaré : « Cela fait 17 mois que tout le monde cause à ma place, j’ai cette sensation que les gens aiment regarder et se réjouissent du malheur des autres. Comme si c’était un film, tout le monde y a mis son grain de sel, même certains, à qui j’ai pu apporter le maximum que je pouvais pendant des années, alors que je suis déjà à terre. » Dans un nouveau format de vidéos Youtube, la fondatrice de Shauna Events explique pourquoi elle ne peut pas payer certains de ses influenceurs à temps.

Magali Berdah, « La trésorerie n’est pas ad vitam aeternam »

Suite à l’appel au boycott de Booba il y a un an, de nombreuses marques ont rompu leur contrat avec l’agence Shauna Events. Magali Berdah s’est confiée les larmes aux yeux sur Youtube : « Une marque, elle paye chez nous pour avoir de la publicité, pas pour se faire défoncer. Sauf que le minimum garanti, on s’y était engagé. Ça veut dire que quand tu signes un minimum garanti, je te dis une connerie, à 20 000 euros par mois, mais que tu n’encaisses que 6000, le 1er mois tu tiens parce que la société a de la trésorerie. Mais à un moment donné, la trésorerie n’est pas ad vitam aeternam. » Ce qui a forcément un impact sur le salaire des influenceurs de l’agence… Magali explique.

Sur Youtube, Magali Berdah poursuit : « En fait le problème, on est parti sur un modèle économique où les 3/4 des influenceurs signés chez Shauna Events étaient payés au minimum garanti en échange de leur exclusivité. Tous les mois, il n’y avait pas de souci depuis 6-7 ans. Tout se passait très bien, puis après il y a eu le dénigrement, au mois de mai 2022, de Booba. » Le boycott des marques a entraîné de graves difficultés financières, pénalisant ainsi les influenceurs.