Malgré les résultats des régionales, Macron maintient Castex

POLITIQUE - La réponse est convenue et ne surprendra pas les observateurs du monde politique, mais c’est la 1ère fois qu’il l’exprime aussi clairement. Dans un entretien accordé au magazine Elle ce lundi 28 juin, Emmanuel Macron confirme que...

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Emmanuel Macron photographié ce lundi 28 juin à Versailles à l'occasion du sommet

POLITIQUE - La réponse est convenue et ne surprendra pas les observateurs du monde politique, mais c’est la 1ère fois qu’il l’exprime aussi clairement. Dans un entretien accordé au magazine Elle ce lundi 28 juin, Emmanuel Macron confirme que la claque subie par son parti aux élections régionales ne saurait affecter le gouvernement. 

Interrogé sur la possibilité de profiter de l’occasion pour nommer une femme à Matignon, le chef de l’État coupe court. “Si vous voulez un scoop, je ne vais pas changer de Premier ministre. Les élections locales n’appellent pas de conséquences nationales, et donc pas de changement de Premier ministre dans les prochains mois, ou semaines. Et Jean Castex n’étant pas une femme…”, a évacué le président de la République.

Dit autrement: aucun remaniement n’est à l’ordre du jour. 

“Consensus politique”

Le locataire de l’Élysée donne ensuite son avis sur l’abstention monstre qui a entaché le scrutin. “Ces élections sont arrivées à un moment où ce n’était pas le rythme du pays”, juge Emmanuel Macron, estimant que “la 1ère explication” de cette désaffection est liée au Covid-19. Le chef de l’État rappelle par ailleurs que la date a été retenue après consultations des différentes forces politiques, alors que bruissait la possibilité d’organiser ces élections après l’élection présidentielle. Une option qui lui aurait été reprochée, raison pour laquelle l’exécutif a fini par trancher pour les 20 et 27 juin. 

“Mon rôle était de faire en sorte qu’il y ait un consensus politique sur la date de ce scrutin, et en aucun cas donner le sentiment que je manipulais le calendrier électoral. Force est de constater que les gens n’avaient pas du tout la tête à cela”, a regretté le chef de l’État. Pour rappel, à l’échelle nationale, La République en Marche n’a séduit que 7% des électeurs. 

À voir également sur Le HuffPost: Face à Orban, Macron préfère la “bataille culturelle” à la sanction d’un État membre