Mamawolf : La promesse nippone !
Mamawolf : La promesse nippone ! Si les Parisiens sont connus pour être insupportables, Stockholm recèle de charme, cette tendresse de la ville des extrêmes qui jongle entre le feu et la glace, on la retrouve dans la culture du Cosy. En revanche,...
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Mamawolf : La promesse nippone !
Si les Parisiens sont connus pour être insupportables, Stockholm recèle de charme, cette tendresse de la ville des extrêmes qui jongle entre le feu et la glace, on la retrouve dans la culture du Cosy. En revanche, le Cosy a un prix. Et parfois, on pourrait être un peu désaxé devant ces vins de table vendus à 15 euros, et ces plats très design mais un peu dégueulasses. Pour tous ces gens-là, le « Mamawolf » est une évidence.
Mamawolf : Tu n’as jamais mangé japonais !
Dans les années 90 à Paris, les sushis étaient aussi rares que les restaurants tadjiks. Aujourd’hui, les sushis, les hamburgers, les pizzas et le sacro-saint kebab se partagent l’essentiel du marché de notre estomac. En France, pour la 1ère fois depuis la nuit des temps, le hamburger a remplacé la quiche lorraine en tant que repas préféré des Français. Alors badigeonner sa viande de burger de foie gras, ou encore remplacer le cheddar par le roquefort à l’intérieur du hamburger ne changera pas un fait : la culture gastronomique américaine nous inonde. Après Halloween, dans quelques années, on fêtera l’Independence Day.
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Donc, choisir un restaurant japonais à Stockholm peut paraître rédhibitoire. En fait, pas du tout, le Mamawolf est le seul vrai restaurant japonais dans lequel on peut manger vraiment japonais. Il y a des ramen, du riz sous toutes les formes, et quelques beignets de riz façon manga que les Européens n’ont croisés que dans les mangas japonais. Le sushi est absent ou quasi absent du menu du restaurant. Et les prix sont très bas, surtout pour un restaurant de Stockholm.
Le menu végétarien est aussi fourni que le menu carnivore. Non, définitivement, le Mamawolf qui se dresse comme un oasis au milieu de Mariatorget est une véritable bombe. Il y a un menu de saké, un pack découverte. Le personnel vous laisse le choix entre les sakés de base et les sakés gastronomiques, et il vous apporte quelques explications de choix. Et si vous n’avez jamais mangé japonais, vous n’avez jamais bu de saké non plus. C’est une dégustation de choix.
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SEUL OMBRE au tableau. Le restaurant commence à être célèbre et on ne peut pas réserver. Alors armez-vous de patience lorsque le serveur vous placera sur une liste d’attente et vous appellera 4 heures après, tandis que vous serez déjà chez vous devant Netflix à fredonner des insultes dans votre langue d’origine.
L’article Mamawolf : La promesse nippone ! @ Rapmattaz.
