Marche des policiers: Mélenchon explique pourquoi la France insoumise n'ira pas
POLITIQUE - L’union de la gauche ne se fera pas (non plus) autour des policiers. Alors que plusieurs responsables et élus politiques ont annoncé leur intention de participer à la “marche citoyenne” organisée mercredi 19 mai par tous les syndicats...
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POLITIQUE - L’union de la gauche ne se fera pas (non plus) autour des policiers. Alors que plusieurs responsables et élus politiques ont annoncé leur intention de participer à la “marche citoyenne” organisée mercredi 19 mai par tous les syndicats représentatifs de la police nationale, Jean-Luc Mélenchon a annoncé ce mardi 18 mai sur Facebook que la France insoumise n’y participera pas.
“Nous refusons de participer à l’instrumentalisation politique de celles et ceux qui, fonctionnaires de la police nationale ou militaires de la gendarmerie nationale, sont morts lâchement assassinés par des criminels”, justifie le député des Bouches-du-Rhône, alors que plusieurs personnalités de gauche, du communiste Fabien Roussel au socialiste Olivier Faure en passant par l’écologiste Yannick Jadot, ont prévu d’y assister.
“La mobilisation policière du 19 mai n’est nullement une marche d’hommage aux policiers assassinés, c’est une manifestation pour un cahier de revendications corporatives comme le montre les tracts des organisations policières”, estime encore le leader de la France insoumise, après avoir énuméré les différentes propositions faites par le groupe LFI à l’Assemblée nationale, comme le lancement d’une “commission d’enquête sur les moyens de prévenir les suicides dans la police”.
“Ambiance générale de surenchère sécuritaire”
Alors que les organisateurs ont invité tous les élus à se joindre à ce “rassemblement de communion” ouvert à “tous les citoyens”, Jean-Luc Mélenchon pointe une politisation de l’événement organisé en face de l’Assemblée nationale. “Cette manifestation réclame le durcissement des peines contre ceux qui s’en prennent aux policiers. Pourtant, le code pénal actuel prévoit déjà que le meurtre d’un fonctionnaire de police peut être puni de la réclusion criminelle à perpétuité. Quoi de plus?”, interroge le candidat à l’élection présidentielle, estimant que ce rassemblement “ressemble à une opération d’intimidation de la Justice”.
“Nous ne cotiserons pas à l’ambiance générale de surenchère sécuritaire”, poursuit Jean-Luc Mélenchon, dans ce qui sonne comme une allusion à la position adoptée par Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle ayant fait de la sécurité “une question populaire”. Plus loin, le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale fustige la présence de Gérald Darmanin à ce rassemblement, qu’il juge “intolérable” et contraire à “la séparation des pouvoirs”.
Plaidant pour la réforme de la police nationale “de la cave au grenier” (remplacement de l’IGPN, suppression de la BAC, renforcement de la police judiciaire etc.) le leader de la France insoumise constate que “rien de tout cela n’est à l’ordre du jour de la manifestation”. Raison de plus pour les insoumis de ne pas y aller.
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