Margaux Pinot : « Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? »

Mardi 30 décembre, le tribunal de Bobigny a relaxé l’agresseur de la championne olympique par équipe, Margaux Pinot. L’athlète qui déclare avoir été insultée et rouée de coups, décide de publier son histoire sur les réseaux sociaux. C’est alors...

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Mardi 30 décembre, le tribunal de Bobigny a relaxé l’agresseur de la championne olympique par équipe, Margaux Pinot. L’athlète qui déclare avoir été insultée et rouée de coups, décide de publier son histoire sur les réseaux sociaux. C’est alors une vague de soutient qui s’empare de la toile.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre, la championne olympique explique qu’elle a frôlé la mort. Son compagnon et entraîneur, Alain Schmitt, l’aurait agressé avant qu’elle trouve refuge chez ses voisins. Le nez cassé et présentant de nombreux cocards, sa tête aurait été frappée au sol à plusieurs reprises. « J’ai cru mourir », exprime-t-elle via sa page Instagram. Elle décide alors de porter plainte. Alain Schmitt est mis en examen. Mais, mardi soir, faute de preuves la justice a décidé de relâcher l’ancien judoka. Ce même homme s’apprête à entrainer l’équipe nationale féminine d’Israël.

Ses soutiens réclament justice

Sur les réseaux, les soutiens de Margot Pinot se demandent pourquoi une telle décision a été rendue. Les voisins ont entendu ses cris et lui sont venus en aide, du sang est encore sur le sol de son appartement. « Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? », s’indigne-t-elle. Quand 65% des victimes de féminicides signalent les violences dont elles sont victimes, l’inaction de la Fédération de judo et du ministère des sports suscitent les plus vives critiques. Un appel a été lancé pour qu’Emmanuel Macron, Éric Dupont-Moretti et Gérard Darmanin réagissent. L’appui du gouvernement pourrait s’avérer crucial. Margaux Pinot ne compte pas s’en tenir à cette décision et souhaite avant tout continuer son aventure de judokate qui l’avait menée jusqu’à la médaille d’or par équipe lors des derniers Jeux de Tokyo.

Crédit photo : France Judo 

L’article Margaux Pinot : « Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? » via @ Les Sportives.