Marine Le Pen lance "M l'avenir", quinze ans après Ségolène Royal

PRÉSIDENTIELLE - Élargir son socle électoral pour espérer franchir la barre des 50% en 2022. Alors que les sondages la confortent dans son rôle de première adversaire d’Emmanuel Macron pour la prochaine élection présidentielle, Marine Le Pen...

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Capture du site Mlavenir.fr lancé ce lundi 25 janvier par Marine Le Pen en vue de recueillir tribunes et idées pour l'élection présidentielle de 2022. 

PRÉSIDENTIELLE - Élargir son socle électoral pour espérer franchir la barre des 50% en 2022. Alors que les sondages la confortent dans son rôle de première adversaire d’Emmanuel Macron pour la prochaine élection présidentielle, Marine Le Pen pose un à un les jalons de sa troisième candidature en cherchant à fédérer les énergies disparates de l’anti-macronisme.

La présidente du Rassemblement national, qui pourrait quitter brièvement la tête du parti afin de tenter d’incarner une force de rassemblement dépassant les frontières de l’extrême droite, a profité ce lundi 25 janvier de ses voeux à la presse pour appeler à “faire vivre le débat politique” malgré l’épidémie de Covid-19 et annoncer le lancement d’une plateforme participative. Sa raison d’être: “permettre à nos sympathisants ou même à de simples citoyens de contribuer au débat avec la publication de tribunes sur tous les sujets”. Son nom: “M l’avenir”.

Si le jeu de mots optimiste reprenant l’initiale du prénom de la candidate n’aura échappé à personne, le choix de ce nom n’est pas sans évoquer non plus un autre site participatif, “Désir d’avenir”, lancé il y a près de 15 ans par une autre candidate à l’élection présidentielle, Ségolène Royal.

Un marqueur de la présidentielle de 2007

En février 2006, l’association éponyme initiée par la candidate socialiste avait créé le site desirsdavenir.org pour recueillir avis et idées de manière participative en vue du scrutin présidentiel de 2007. Ambitieuse à une époque où les réseaux sociaux et numériques jouaient encore un rôle marginal dans les campagnes électorales, l’initiative avait marqué les esprits et accueilli une très forte mobilisation militante, sans toutefois susciter un engouement déterminant dans l’opinion. Ségolène Royal avait été nettement battue par Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle.

Quinze ans après, Marine Le Pen mise avant tout sur cette initiative pour offrir un espace d’expression à ses alliés et futurs ralliés. Symboliquement, le pilotage de cette plateforme a été confié à Franck Allisio, ancien cadre des Républicains devenu élu régional FN, et Jean-Philippe Tanguy, jeune gaulliste, ancien bras droit de Nicolas Dupont-Aignan avec lequel il vient de rompre pour rejoindre Marine Le Pen.

Le RN contraint de “changer”

Sur le site figurent pour l’heure en bonne place les thématiques chères au Rassemblement national (autorité, délinquance, immigration...) et les contributions externes sont encore rares.

Lors de sa conférence de presse, Marine Le Pen a donné rendez-vous à ses soutiens au prochain congrès du parti en juillet 2021, assurant travailler d’ici là ”à de nouveaux modes de communication et d’outils politiques” pour répondre aux contraintes nées de la crise sanitaire.

Et de promettre: “La vie politique est appelée à changer, ça tombe bien, nous aussi”. 

À voir également sur Le HuffPost: Marine Le Pen n’aime pas mettre les Français dans des cases sauf quand...