Marine Le Pen relaxée dans l'affaire des photos de Daech

POLITIQUE - Un obstacle judiciaire en moins pour Marine Le Pen. Ce mardi 4 mai, la présidente du Rassemblement national a été relaxée dans le dossier des photos de Daech publiées en 2015, une affaire dans laquelle elle était poursuivie pour...

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La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen photographiée le 1er mai à Paris (illustration)

POLITIQUE - Un obstacle judiciaire en moins pour Marine Le Pen. Ce mardi 4 mai, la présidente du Rassemblement national a été relaxée dans le dossier des photos de Daech publiées en 2015, une affaire dans laquelle elle était poursuivie pour “diffusion d’images violentes” avec l’eurodéputé RN Gilbert Collard. Selon BFMTV et Europe 1, les juges n’ont relevé aucun prosélytisme dans les tweets publiés par les intéressés, ce qui suffit à leur faire éviter une condamnation. 

Rappel des faits. Le 16 décembre 2015, les deux élus FN publiaient sur Twitter des photos issues de la propagande du groupe jihadiste pour protester contre Jean-Jacques Bourdin, coupable à leurs yeux d’avoir dressé un parallèle entre le parti lepéniste et l’organisation terroriste. Le journaliste de BFMTV recevait ce jour-là le politologue Gilles Keppel qui, dans son livre Terreur dans l’Hexagone, établit un lien sur le plan rhétorique entre la montée du jihadisme et celle du parti d’extrême droite, sans pour autant faire un parallèle entre les deux organisations.

Or, Marine Le Pen y a vu une analogie directe, ce qui a provoqué sa colère et l’a conduit, selon ses propres termes, à rappeler aux journalistes “les atrocités de Daech pour qu’ils prennent conscience de l’énormité de leur comparaison”. En parallèle, Gilbert Collard publiait un tweet montrant également la photo d’une victime de Daech et le compte du Front national appelait publiquement les électeurs frontistes à prendre d’assaut le standard de la chaîne. 

Problème: l’article 222-33-3 du Code pénal punit de cinq ans de prison et de 75.000 euros d’amende la diffusion d’images de violence. Ce que le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, avait rappelé l’après-midi même dans l’hémicycle, annonçant par ailleurs avoir saisi la justice. Sans conséquence donc pour Marine Le Pen qui, lors de son procès, avait invoqué la “liberté d’expression et d’information”. Des arguments auxquels le tribunal correctionnel de Nanterre a été sensible, puisqu’il a relaxé les deux prévenus. 

À voir également sur Le HuffPost: Marine Le Pen et les théories du chaos, le retour d’un vieux refrain