Marine Le Pen s'en prend (encore) au Pape François
POLITIQUE - Marine Le Pen contre le Pape François, nouvel épisode. Ce lundi 15 mars, la présidente du Rassemblement national s’en est (encore) pris au souverain pontife, lequel s’est inquiété de la progression de la candidate d’extrême droite...
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POLITIQUE - Marine Le Pen contre le Pape François, nouvel épisode. Ce lundi 15 mars, la présidente du Rassemblement national s’en est (encore) pris au souverain pontife, lequel s’est inquiété de la progression de la candidate d’extrême droite dans les enquêtes d’opinion, selon des propos rapportés par L’Obs.
L’hebdomadaire dévoile en effet le contenu d’une rencontre entre le chef de l’Église catholique et plusieurs personnalités françaises, du militant écologiste Cyril Dion à l’entrepreneuse engagée Eva Sadoun en passant par le fondateur du mouvement Coexister Samuel Grzybowski.
Durant ces échanges, l’actuel évêque de Rome a donc évoqué la situation politique dans l’Hexagone. “Un ami m’a dit : ‘En France, si on continue comme ça, on aura Marine Le Pen présidente’. Je ne veux pas être désagréable ou dire à votre pays ce qu’il doit faire. Mais c’est inquiétant. […] Je suis inquiet de la montée des populismes”, aurait déclaré le Pape, plaidant pour l’émergence d’un “popularisme” ou contrer le populisme. Un avis personnel sur la scène politique française qui a passablement énervé la députée du Pas-de-Calais, laquelle a convoqué l’Évangile pour répondre au Pape.
Un anti-Pape pour l’extrême droite
“Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”, a tweeté Marine Le Pen, enjoignant le successeur de Benoît XVI de ne pas s’aventurer sur le terrain politique. “Je suis convaincue que de nombreux croyants seraient ravis que le Pape s’occupe de ce qui se passe dans les églises plutôt que dans les urnes. Que chacun fasse ce pour quoi il est destiné”, a-t-elle ajouté.
Une réponse agacée qui en rappelle une autre, formulée en août 2019, quand le Pape François avait exprimé sa préoccupation liée à la montée du “souverainisme” et du “populisme” en Europe. Une déclaration jugée à l’époque “affligeante” par l’élue d’extrême droite, le renvoyant (encore) à ses affaires spirituelles.
À vrai dire, les cadres du parti lepéniste ne manquent jamais une occasion de s’en prendre au Pape, jugée “immigrationniste”. En décembre 2016, Gilbert Collard ou Louis Aliot s’agaçaient des propos tolérants -pourrait-on dire “chrétiens”- de l’évêque de Rome à l’égard des migrants.
“L’Église catholique est déconnectée de la réalité: au nom d’accueillir les autres, ils nous rejettent, nous. Elle est représentée aujourd’hui par des évêques politiques, ce sont des adversaires de la foi”, s’emportait carrément Gilbert Collard. Élu en 2014 avec le soutien du FN, Robert Ménard se demandait de son côté si le pape François n’allait pas finir par faire le pèlerinage de la Mecque.
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