Marine Le Pen veut qu'on reporte les dates de la présidentielle à cause des vacances
POLITIQUE - Alors que les élections régionales ne sont pas encore terminées, voici que les regards se tournent (déjà) vers l’élection présidentielle de 2022. Ce mercredi 23 juin sur France inter, Marine Le Pen a contesté les dates du scrutin...
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POLITIQUE - Alors que les élections régionales ne sont pas encore terminées, voici que les regards se tournent (déjà) vers l’élection présidentielle de 2022. Ce mercredi 23 juin sur France inter, Marine Le Pen a contesté les dates du scrutin envisagées par l’exécutif, et révélées mardi par plusieurs médias.
Selon ces indiscrétions, la prochaine élection présidentielle se tiendra les dimanches 10 et 24 avril 2022. Un calendrier contraint par des impératifs constitutionnels et des questions d’organisation, la participation pouvant pâtir du dimanche de Pâques (le 17 avril) ou de la fête du Travail (1er mai).
“Le 1er mai. Et alors?”
Alors que tout ceci devra être gravé prochainement dans le marbre en conseil des ministres, Marine Le Pen monte déjà au créneau. “La justification apportée par l’exécutif est invalide. Ils disent que le dimanche qui suit c’est le dimanche 1er mai. Et alors? Au contraire, merveilleux”, conteste la députée du Pas-de-Calais, estimant que le fait qu’il s’agisse d’un jour où “les gens ne travaillent pas” favorisera la participation au scrutin. “Là on met le 1er tour le jour où la région Paca et la région Hauts-de-France sont en vacances, et le deuxième le jour où tout le monde est en vacances”, s’indigne encore Marine Le Pen, qui estime que l’option choisie par l’exécutif vise à “détourner les Français d’une élection essentielle”.
.@MLP_officiel demande à changer les date de la #présidentielle2022 : "Le gouvernement a décidé d’avancer de 15 jours l’élection [10 avril et 24 avril 2022, selon des infos révélées mardi NDLR]. Ces dates ont été choisies pour détourner les Français d'une élection essentielle" pic.twitter.com/pc47uFh4l7
— France Inter (@franceinter) June 23, 2021
Comme le soulignait franceinfo, il paraît en réalité bien difficile d’imaginer que le deuxième tour puisse se tenir le 1er mai, dans la mesure où les traditionnels cortèges syndicaux défilant dans toutes les villes de France nécessitent une importante mobilisation policière, peu compatible avec l’organisation d’un scrutin le même jour.
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’un jour neutre politiquement, que ce soit pour la gauche (représentée dans les défilés) ou pour le Rassemblement national, qui y célèbre habituellement Jeanne d’Arc et donne à ces occasions des meetings. Pour ce qui est de l’argument des vacances, on rappellera que cela était déjà le cas pour les élections de 2012 et 2017. Et que ce serait tout autant le cas pour le dimanche 1er mai.
Bertrand soupçonne une manigance élyséenne
À noter que Marine Le Pen n’est pas la seule chercher des significations derrière ce calendrier. Sur Europe 1, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a vu dans cette information une manigance de l’Élysée. “Elle n’est pas arrivée par hasard cette information sur la date de l’élection présidentielle. Vous ne pensez pas que cela aurait pu attendre lundi ou mardi cette indiscrétion gouvernementale?”, a interrogé le favori à sa succession, considérant qu’il s’agit d’une manœuvre visant à favoriser l’abstention dimanche prochain.
Xavier Bertrand : "Elle n'est pas arrivée par hasard cette information sur la date de l'élection présidentielle. Vous ne pensez pas que cela aurait pu attendre lundi ou mardi ? Tout ça participe également à l'abstention (...) Tout ça est organisé" pic.twitter.com/XU7OamB6Dx
— Europe 1 ???????????? (@Europe1) June 23, 2021
“On est en train de nous dire ‘le deuxième tour des régionales, ce n’est pas si important que ça parce que la présidentielle, elle est là, elle est de tout de suite’”, soupçonne Xavier Bertand, qui ne croit pas aux coïncidences “dans la vie politique”.
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