Mary Wilson, la co-fondatrice des Supremes, est morte
C'est l'agent de la chanteuse, Jay Schwartz, qui a annoncé la nouvelle, Mary Wilson est décédée lundi 8 février dans sa maison à Henderson près de Las Vegas. Les causes de son décès restent encore inconnues. Dans un communiqué rapporté par...
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C'est l'agent de la chanteuse, Jay Schwartz, qui a annoncé la nouvelle, Mary Wilson est décédée lundi 8 février dans sa maison à Henderson près de Las Vegas. Les causes de son décès restent encore inconnues.
Dans un communiqué rapporté par Variety, le fondateur du label Motown, Berry Gordy, se dit “extrêmement choqué et triste d’apprendre la mort d’un membre majeur de la famille Motown” avant d’ajouter : “The Supremes étaient perçues comme les ‘chéries de la Motown’. Mary, aux côtés de Diana Ross et Florence Ballard, est arrivée chez Motown aux débuts des années 1960. Après une série de hits classés n°1 sans précédent, d’émissions télé et de shows dans des clubs, elles ont ouvert des portes pour elles-mêmes, pour les autres artistes de la Motown, et pour bien d’autres… J’ai toujours été fier de Mary. Elle a toujours été une star à part entière et a toujours travaillé dur pour faire valoir l’héritage des Supremes. Mary Wilson était quelqu’un de très cher pour moi. C’était une pionnière, une diva et elle va profondément nous manquer”.
To a female trailblazer and forever Sweetheart of Motown, who brought many timeless records for generations to come - Thank You.
— Motown Records (@motown) February 9, 2021
Your art and your legacy will forever live on in the Motown story. From our Motown family, rest in paradise @MWilsonSupreme ???? pic.twitter.com/YwsZM41g9v
Succès brûlant
Originaires de Detroit, The Supremes marquent les sixties avec une pop toute fraîche enrobée d’un trio de voix féminines vibrantes. Lancée en 1959 sous le nom de The Primettes, la bande compte encore quatre femmes : Diana Ross, Mary Wilson, Florence Ballard et Barbara Martin, qui quitte le navire en 1962. C'est en 1961, que le groupe signe chez Motown.
Le gang de "girls" connaît un franc succès en 1964 avec Where Did Our Love Go, un deuxième album qui s’écoule à plus d’un million d’exemplaires grâce aux hits Baby Love et Come See About Me. En parallèle de projets infructueux ou avortés, elles tournent dans des clubs comme le Copacabana à New York, notamment fréquenté par Frank Sinatra. En 1965, le single Stop! In The Name Of Love continue de nourrir leur renommée tandis que l’année suivante You Can’t Hurry Love, qui figure sur l’album The Supremes A’ Go-Go, les propulse au sommet de la gloire.
Des seventies peu glorieuses
S’en suit une période brumeuse pour les filles, jalonnée d’albums ignorés et surtout marquée par la décision de Berry Gordy de remplacer Florence Ballard par Cindy Birdsong en 1967. A la fin de la décennie, le succès rend son dernier souffle. The Supremes s’associent aux Temptations pour plusieurs albums dont on retient surtout Together, paru en 1969. Cette même année, elles produisent quelques spectacles en trio, invitant les jeunes Jackson 5.
Les seventies tournent le dos aux Supremes. Diana Ross fait ses adieux en décembre 1969 avant de s’engager dans une carrière solo, les albums s’enchaînent sans exploit - même quand il est produit par Stevie Wonder -, le disco ne leur réussit pas, Birdsong finit par claquer la porte puis le groupe se sépare en 1977.
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Mary Wilson en solo
De son côté, Mary Wilson s’est lancée en solo avec un premier long format éponyme en 1979 suivi de Walk The Line en 1992. Deux jours avant son décès, elle avait posté une vidéo sur YouTube pour annoncer un nouveau projet et une probable parution de Red Hot, un album enregistré dans les années 70, qu’elle venait de dépoussiérer.
Sur Twitter, Diana Ross a rendu hommage à Mary Wilson :
I just woke up to this news , my condolences to you Mary's family ,I am reminded that each day is a gift ,I have so many wonderful memories of our time together "The Supremes " will live on ,in our hearts ????
— Ms. Ross (@DianaRoss) February 9, 2021
"(..) J'ai tellement de merveilleux souvenirs de notre temps ensemble. "The Supremes" va continuer à vivre dans nos cœurs."
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