Masques en tissu: comment faire le tri entre les bons et les autres?

MASQUES - À quels masques se fier? Face à la circulation en France du variant britannique du coronavirus, plus contagieux, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a recommandé le 18 janvier d’éviter certains masques en tissu jugés moins...

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Face aux variant anglais, comment trier les bons et les mauvais masques en tissu? (Photo via Getty Creative)

MASQUES - À quels masques se fier? Face à la circulation en France du variant britannique du coronavirus, plus contagieux, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a recommandé le 18 janvier d’éviter certains masques en tissu jugés moins filtrants. Catégorie 1, catégorie 2, artisanaux ou industriels, lesquels choisir pour éviter la contamination? Et lesquels faut-il définitivement retirer de sa garde-robe?

Bonne nouvelle, “la quasi-totalité des masques industriels” en tissu reste valable contre le Covid-19 après de nouvelles recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), au contraire des masques artisanaux, qui ne filtrent pas suffisamment, a indiqué ce mardi 19 janvier le ministre de la Santé, Olivier Véran.

“Restent valides tous les masques dont le pouvoir filtrant est supérieur à 90%”, a-t-il expliqué sur France Inter, assurant que cela concerne “la quasi-totalité des masques industriels grand public”. C’est ce “qu’on appelle les masques grand public de niveau 1”, a-t-il précisé.

Il va donc falloir  faire le tri dans votre réserve de masques en tissu. Voici comment faire.

Séparer les masques industriels et artisanaux

Les masques en tissu artisanaux, c’est à dire faits maisons, sans test préalable et même en suivant le protocole Afnor, ne sont plus jugés assez efficaces. Recyclez les pour un autre usage ou laissez les au placard en attendant d’autres consignes sanitaires qui leur seront plus favorables. 

“Le masque artisanal qu’on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde, en respectant les normes Afnor, (...) n’offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires” pour le Haut conseil de la santé publique, a expliqué Olivier Véran. 

Vérifier que vos masques sont bien aux normes

Maintenant qu’il ne vous reste entre les mains que des masques industriels, un autre tri est nécessaire pour être sûr qu’il a bien été fait dans les normes recommandées actuellement. Il faut pour cela regarder les étiquettes afin de s’assurer que le masque est bien titulaire de la certification NF Masques barrières. 

Afin de prouver la véracité de la certification, le fabricant ayant obtenu la certification NF Masques barrières a pour obligation d’afficher sur l’emballage un QR code qui permet de visualiser en ligne son certificat, avec son numéro et sa date d’émission, note Afnor sur son site. 

Distinguer les masques de catégorie 1 et 2

Vos masques industriels ont bien la certification NF Masques barrières. Il vous faut désormais faire un dernier tri: séparer les masques de catégorie 1 et 2. En effet, seuls ces derniers sont jugés suffisamment filtrants face au variant anglais, selon le HCSP.

Selon les normes élaborées par l’Afnor, les masques de catégorie 1 filtrent 90% des particules, tandis que ceux de catégorie 2 n’en bloquent que 70%, pas assez face aux nouveaux variants, selon le Haut conseil de la santé publique. Leur catégorie doit figurer sur “l’emballage ou la notice d’information”, indique l’Afnor sur son site internet. Vous pouvez aussi demander à votre pharmacien. 

“Les masques en tissu de catégorie 1, fournis par les industriels, validés par la direction générale des armées, en termes de performance, sont aussi efficaces que les masques chirurgicaux”, a assuré sur BFMTV Didier Lepelletier, coprésident du groupe de travail Covid-19 du HCSP.

Quid des masques chirurgicaux et FFP2?

Les masques chirurgicaux sont évidemment adaptés à ce nouveau variant, ainsi que les masques FFP2, mais ces derniers sont plus rigides et donc encore “plus difficile à porter” et leur coût est plus élevé. 

Le HCSP juge que l’usage des masques FFP2, filtrant au moins 94% des aérosols, dans la population générale “n’est pas forcément une bonne chose parce qu’on ne pourra pas contrôler” qu’ils sont “bien portés” et “adaptés à la morphologie du visage”.

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