Mathilde Seigner : "Ma maman n'est pas ma copine !"
Heureuses de tourner à nouveau ensemble ?ENSEMBLE : Ravies !MATHILDE SEIGNER : C'est la troisième fois que Josiane incarne ma mère au cinéma. C'est ma maman officielle !On dit souvent de la relation mère-fille, thème central du film, qu'elle...
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Heureuses de tourner à nouveau ensemble ?
ENSEMBLE : Ravies !
MATHILDE SEIGNER : C'est la troisième fois que Josiane incarne ma mère au cinéma. C'est ma maman officielle !
On dit souvent de la relation mère-fille, thème central du film, qu'elle est complexe, voire conflictuelle. Vous confirmez ?
JOSIANE BALASKO : Avec ma fille Marilou, il y a eu des conflits à l'adolescence, puis ça s'est détendu. C'est dur d'exister quand on a une mère connue ! Il n'y a jamais eu de rivalité entre nous mais elle ne voulait surtout pas être une «fille de». Il ne fallait pas que je me mêle de ce qu'elle faisait parce qu'elle voulait se débrouiller seule. Aujourd'hui, les gens m'arrêtent dans la rue pour me dire : «J'adore votre fille !» Maintenant, je suis la mère de Marilou Berry ! Et depuis qu'elle est maman, c'est vrai que les choses sont plus apaisées. Cela a renforcé notre complicité.
Il vous est arrivé de cacher certaines choses à vos mères pour les épargner ?
M. S. : Oui, ça m'est arrivé. Par exemple, des trucs qui m'énervaient chez elle...
J. B. : Parfois, c'est très dur de causer à ses parents ! Il y a une pudeur...
M. S. : Je n'ai jamais été adepte de la relation fusionnelle. Ma maman n'est pas ma copine ! Il y a des sujets que je n'ai pas envie d'aborder avec elle parce que ça me met mal à l'aise.
Il y a des sujets tabous avec votre fils Louis ?
M. S. : Il a 14 ans et je ne le charrie pas trop avec les filles. Il n'aime pas causer de ça. Il est très secret. Je n'ai pas intérêt à trop m'immiscer !
Vous pensez que l'on reste toute sa vie un enfant aux yeux de sa mère ?
J. B. : Ma mère ne m'a jamais dit «tu seras toujours mon bébé», mais elle était très fière de moi. Elle collectionnait tous les articles qui m'étaient consacrés. Voilà, ça se traduisait différemment mais ça voulait dire ça !
M. S. : La mienne ne m'a jamais infantilisée. Elle est fière de moi mais mon père l'était encore plus ! Il était vraiment fan de ses filles. Maman, elle s'est toujours un peu interdit de le montrer. Elle n'a pas bien vécu ma notoriété. Encore aujourd'hui, elle n'aime pas quand on me reconnaît. Ça la gêne.
La morale du film serait : pour aimer, il faut savoir trouver la juste distance. L'avez-vous trouvée ?
J. B. : En tout cas, il me semble que c'est le cas avec mes enfants !
M. S. : Je pense qu'il faut savoir garder la juste distance avec les gens en général ! Je ne savais pas le faire avant. Je m'embarquais dans de l'affectif, à aimer tout de suite. Mais c'est une erreur. Avec le confinement, comme j'ai vu moins de monde, j'ai pris des distances malgré moi. Et là, j'ai fait le tri. C'était une grande braderie chez moi ! Il y a des gens que je ne vois plus.
J. B. : Il y a les gens essentiels et les non essentiels. C'est très tendance en ce moment !
Un tour chez ma fille © © DAVID KOSKAS Un tour chez ma fille © © DAVID KOSKAS Un tour chez ma fille © © DAVID KOSKAS Un tour chez ma fille © © DAVID KOSKAS Un tour chez ma fille © © DAVID KOSKAS Jérôme Commandeur et Mathilde Seignier © © DAVID KOSKAS