Max Richter : pourquoi il faut absolument visiter ses paysages organiques et synthétiques
L’épure avant toute chose. Des claviers bien sûr, réduits à l’essentiel (piano, synthétiseur Minimoog, orgue Hammond), ainsi qu’un quintette à cordes et un vocodeur pour imaginer ces dix-neuf morceaux volontairement méditatifs. Ces invitations...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
L’épure avant toute chose. Des claviers bien sûr, réduits à l’essentiel (piano, synthétiseur Minimoog, orgue Hammond), ainsi qu’un quintette à cordes et un vocodeur pour imaginer ces dix-neuf morceaux volontairement méditatifs. Ces invitations à se reconnecter avec la meilleure part de nous-mêmes constituent les 1ères œuvres enregistrées dans le studio écoconscient de Max Richter, créé dans l’Oxfordshire avec son épouse plasticienne Yulia Mahr.
Mais si le compositeur a toujours défendu une certaine idée de l’intériorité, il ne s’est jamais coupé du monde. Au contraire, il a multiplié les collaborations, de la récente rétrospective consacrée à Mark Rothko aux ballets de Wayne McGregor. Le tout grâce à ses célèbres versions des Quatre Saisons de Vivaldi, autant appréciées des averti·es que du grand public.
Des bruits de pas dans la forêt, des gammes de piano au loin
Après la superbe ouverture They Will Shade Us with Their Wings, tout en strates émotionnelles, neuf courts interludes Life Study, répartis ici et là, échappent à tout emploi décoratif, portés par des bruits de pas dans la forêt ou des gammes de piano au loin. Ils ancrent dans le réel Late and Soon, A Time Mirror ou Love Song, intenses contemplations mélodiques à la profondeur renversante, interrogeant les reflets de nos angoisses 2.0… et ce qui nous lie encore les un·es aux autres.
En idéale toile de fond, les Ballades lyriques du poète romantique anglais William Wordsworth, qui écrivait : “Bien que rien ne puisse ramener l’heure de la splendeur dans l’herbe, de la gloire dans la fleur, nous ne nous affligerons pas, mais trouverons la force dans ce qu’il en subsiste.”
In a Landscape (Decca Records/Universal). Sortie le 6 septembre. En concert à la Philharmonie de Paris, le 16 novembre.