“Megalopolis”, le projet pharaonique de Francis Ford Coppola fait appel au nec plus ultra de la technologie numérique
Voilà presque vingt-cinq ans que Francis Ford Coppola cause du grand projet de sa vie, Megalopolis, qu’il a dû plusieurs fois repousser – on a même cru à un moment qu’il y renonçait définitivement. Mais l’on savait Coppola têtu et, surtout,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Voilà presque vingt-cinq ans que Francis Ford Coppola cause du grand projet de sa vie, Megalopolis, qu’il a dû plusieurs fois repousser – on a même cru à un moment qu’il y renonçait définitivement. Mais l’on savait Coppola têtu et, surtout, on savait qu’il s’était enfin lancé dans la plus grande aventure cinématographique de sa vie. Depuis plusieurs mois, le nom des futur·es acteur·rices du film tombaient les un·es après les autres.
Aujourd’hui, il semble établi que le film, dont le tournage se déroulera de novembre prochain à mars 2023, mettra en vedette Adam Driver, et que ses partenaires seront Nathalie Emmanuel (Game of Thrones), Forest Whitaker, Laurence Fishburne, Jon Voight et Aubrey Plaza. Sans oublier Shia LaBeouf, Talia Shire (la soeur de Coppola, qui jouait la sœur des frères Michael, Sonny et Fredo Corleone dans les trois Parrain), Jason Schwartzman (le fils de Talia Shire), Grace VanderWaal, Kathryn Hunter et James Remar.
Pour ce projet pharaonique, le père de Sofia – qui, rappelons-le, avait hypothéqué sa propre maison familiale pour finir de financer Apocalypse Now, en 1977 – aurait mis plus de 120 millions de dollars de sa poche.
IndieWire annonce que le tournage du film se déroulera à Atlanta, dans l’état de Géorgie (notamment parce que les impôts y sont moins élevés…), dans les studios Trilith et sur le plateau Prysm, qui dispose de moyens numériques à la pointe de la technologie : grâce à un système d’éclairage par LED, des décors peuvent être projetés autour des comédien·nes… Le film devrait mélanger prises de vue réelles et images composées par ce système. Coppola a déclaré qu’il visait, avec Megalopolis, à avoir “un pied dans le passé et un dans le futur”.
Une fois de plus, Francis Ford Coppola, qui fut l’un des 1ers cinéastes, au début des années 2000, à utiliser le numérique et à en vanter les avantages (avec L’homme sans âge, Tetro), s’avère, à 83 ans, un précurseur.