Mélenchon plaide pour la création d'un tribunal international de justice climatique
POLITIQUE - Il est à l’autre bout de la planète, mais il y pense quand même. Alors qu’on lui reproche son déplacement en Bolivie en pleine pandémie de Covid-19, Jean-Luc Mélenchon reprend justement une proposition bolivienne en matière de justice...
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POLITIQUE - Il est à l’autre bout de la planète, mais il y pense quand même. Alors qu’on lui reproche son déplacement en Bolivie en pleine pandémie de Covid-19, Jean-Luc Mélenchon reprend justement une proposition bolivienne en matière de justice climatique internationale.
Dans une tribune publiée ce 15 avril dans les colonnes du Monde, le chef de file des Insoumis se prononce pour la création d’un tribunal international de justice de climatique et environnemental, proposée par la Bolivie en 2009 et qu’il souhaite que la France soutienne.
Le candidat Insoumis à la présidentielle de 2022 fait cette proposition afin de combler selon lui une “faille béante”. “Cinq ans après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris sur le climat, il faut constater une faille béante dans l’action internationale contre le changement climatique”, écrit le député des Bouches-du-Rhône, “Personne, ou presque, ne respecte ses engagements : ni les États ni, surtout, les multinationales.”
“L’impunité des multinationales doit cesser”
Selon le président du groupe LFI à l’Assemblée, “la dimension internationale du défi climatique doit nous conduire à mettre en place des solutions fondées sur le droit et l’Organisation des Nations Unies”. Jean-Luc Mélenchon “plaide donc pour que la France reprenne la proposition de la Bolivie” de création d’un Tribunal international de justice climatique et environnementale, faite en 2009, “la soutienne et cherche des alliés afin de la faire progresser au sein des institutions internationales”.
Le chef de file de La France insoumise estime que “les multinationales sont à l’origine de nombreuses mutilations irréversibles de notre écosystème commun” et que “leur impunité doit cesser”. Pour cette raison, “le gouvernement français doit rompre avec son soutien actif aux traités de libre-échange et leur tribunaux d’arbitrage privés”.
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