Mélenchon pourrait voir Jadot entrer dans son gouvernement s'il est élu président

POLITIQUE - Piège ou main tendue? Jean-Luc Mélenchon a en tout cas fait un pas vers son adversaire écologiste en vue de la présidentielle de 2022, Yannick Jadot. Invité de BFMTV, ce 29 mai, le patron des Insoumis a pu surprendre avec cette...

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S'il est élu président de la République, Jean-Luc Mélenchon proposera à Yannick Jadot d'entrer dans son gouvernement

POLITIQUE - Piège ou main tendue? Jean-Luc Mélenchon a en tout cas fait un pas vers son adversaire écologiste en vue de la présidentielle de 2022, Yannick Jadot. Invité de BFMTV, ce 29 mai, le patron des Insoumis a pu surprendre avec cette proposition; “Si je suis président de la République, je pense que monsieur Jadot pourra entrer dans les gouvernements que nous ferons”.

L’inverse, en revanche, n’est pas vrai pour le député des Bouches-du-Rhône. “Mais si c’est lui qui est président de la République, moi je n’irai pas”, a-t-il assuré en ajoutant, “peut-être que d’autres diront ‘oui’, mais pas moi”.

“Je crois à la cohérence en politique (...) les bases ne sont pas les mêmes”, a-t-il expliqué en détaillant ses différences avec le député européen:  “Lui croit au marché, il croit qu’on peut s’entendre avec les multinationales. Moi, je ne crois pas au capitalisme vert, dans capitalisme vert ce qui dérange c’est capitalisme, je ne ferai pas semblant”. 

 

“Je ne prépare pas de carrière”

Jean-Luc Mélenchon est ensuite revenu sur la division qui prévaut à gauche en répétant qu’il avait fait “ce qu’il fallait faire” pour avoir l’union dans des régions en vue des élections des 20 et 27 juin. Il évoque “l’amateurisme” qui a eu lieu à ses yeux en PACA alors que la gauche est rassemblée sans les insoumis. LFI a décidé de ne pas présenter de candidat dans cette région qui pourrait pour la 1ère fois être remportée par le RN.

Se voulant rassurant, le leader insoumis a assuré qu’il était ”à un âge et à un moment” de sa vie où elle ne prépare pas de “carrière”, faisant penser aux mots du général de Gaulle qui disait en 1958, quelques mois avant son élection à la présidentielle, “croit-on qu’à soixante-sept ans, je vais commencer une carrière de dictateur?”.  À 69 ans, le candidat insoumis assure qu’il veut préparer “une solution globale au pays. J’ai un programme et une équipe”.

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