Même Le Drian s'est inquiété auprès de Castex de la censure des langues régionales
LANGUE - Après l’avertissement du Béarnais, voilà celui du Breton. Mardi 25 mai, le ministre des Affaires étrangères et ex-président de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian a demandé au Premier ministre Jean Castex de prendre les “initiatives...
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LANGUE - Après l’avertissement du Béarnais, voilà celui du Breton. Mardi 25 mai, le ministre des Affaires étrangères et ex-président de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian a demandé au Premier ministre Jean Castex de prendre les “initiatives nécessaires” pour préserver l’enseignement “immersif” des langues régionales, retoqué il y a quelques jours par le Conseil constitutionnel.
“Je compte sur le Premier ministre Jean Castex pour prendre les initiatives nécessaires à la clarification de la décision du Conseil constitutionnel”, a déclaré le numéro 2 du gouvernement dans un communiqué.
Un coup de semonce dans la foulée de celui du maire de Pau François Bayrou, qui a qualifié lundi cette décision des Sages de “dangereuse” et “inconséquente”, dans une entrevue accordée à L’Express.
“Un apaisement est indispensable sur la question des langues régionales”, a prévenu Jean-Yves Le Drian, en rappelant le “rôle majeur” des écoles Diwan dans la transmission de la langue bretonne et la “sauvegarde de l’héritage breton”.
“Les langues régionales constituent une véritable richesse pour le patrimoine national. Ces langues sont une partie de notre histoire, de notre culture, de notre diversité qu’il est essentiel de préserver”, a-t-il souligné.
Une modification de la Constitution ?
Le Conseil constitutionnel a retoqué partiellement vendredi la loi en faveur des langues régionales avec la censure de l’“enseignement immersif”, c’est-à-dire la pratique d’une langue régionale sur tout le temps scolaire à l’école.
Le projet de loi prévoyait l’instauration de l’enseignement immersif en langue régionale à l’école publique et la création d’un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales.
Le texte avait été adopté par le Parlement le 8 avril avec en toile de fond la campagne des élections régionales de juin, où la promotion des langues et cultures régionales est jugée populaire.
Contre le choix du Premier ministre et des groupes majoritaires, la saisine du Conseil constitutionnel à titre individuel, par 61 députés de la majorité, avait suscité de vives tensions parmi les élus “marcheurs”.
Dans la foulée de cette censure, plusieurs élus régionaux ont réclamé une modification de la Constitution. “Si la Constitution doit être changée, les causementaires ont les moyens de la changer”, a assuré François Bayrou, qui estime qu’“on peut trouver une majorité sur ce point dans les deux assemblées (...) et atteindre la majorité des trois cinquièmes au Congrès”, même à moins d’un an de la présidentielle.
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