Michel Drucker de retour dans Vivement Dimanche : pourquoi il refuse de prendre sa retraite

Comment vous sentez-vous à la veille de rempiler sur France 2 ?Michel Drucker : Je suis en forme et d'autant plus content qu'après ce que j'ai subi, il faut habituellement entre un an et un an et demi pour être à nouveau sur pied. Moi, ça fait...

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Comment vous sentez-vous à la veille de rempiler sur France 2 ?

Michel Drucker : Je suis en forme et d'autant plus content qu'après ce que j'ai subi, il faut habituellement entre un an et un an et demi pour être à nouveau sur pied. Moi, ça fait juste dix mois que j'ai été opéré. Mon cardiologue m'a dit : "Vous êtes un extraterrestre !" Question de mental et d'hérédité aussi, sûrement. Mon père était comme ça. On m'avait conseillé d'attendre encore un peu mais je ne voulais pas car j'avais peur de trop gamberger. Pour tout vous dire, j'ai bien cru que je ne ferais plus jamais ce métier.

Quelles sont les images les plus fortes que vous conserverez de ce voyage aux portes de la mort ?

D'abord, ce travail sur le mental pour rester silencieux pendant des mois alors que la parole est mon métier. Et puis une image émouvante : quand je suis retourné remercier le personnel qui m'avait soigné, j'ai pu enfin découvrir les visages démasqués, après six mois d'hospitalisation à n'avoir vu que des regards.

En grand hypocondriaque, pourquoi diable ne pas vous être davantage préoccupé de ce problème de cardiopathie obstructive diagnostiqué il y a quarante ans ?

Parce que je me suis cru indestructible, à mener une vie saine et disciplinée. Même si je connaissais ce problème de valve infectée, je n'imaginais pas que d'un soin dentaire, une bactérie s'échapperait, contaminerait des organes et conduirait à une obstruction artérielle imposant un triple pontage en urgence. Sans causer de l'amputation de la jambe droite à laquelle j'ai échappé de peu et d'un potentiel AVC pendant l'intervention.

Au-delà de votre retour dans Vivement dimanche le 5 septembre, et histoire de faire peur à vos médecins, 2022 s'annonce déjà comme une année chargée pour vous !

Une spéciale Champs-Élysées est prévue, pour fêter les quarante ans de l'émission. Et je reprends mon one-man-show en janvier. J'y évoquerai toujours mon parcours mais il y aura une double nouveauté : je causerai de ce que je viens de vivre mais avec dérision et je mettrai sur scène deux Michel Drucker. Celui d'aujourd'hui dialoguera avec le jeune débutant grâce à une astuce technique que je vous laisse découvrir.

Après ce qui vient de vous arriver, vous arrive-t-il de penser que la retraite serait la bonne solution ?

Retraite est un mot que j'ai rayé de mon vocabulaire depuis très longtemps. J'ai des copains qui ont un jour décidé de se retirer : ils se sont alors vus vieillir à une telle vitesse qu'ils m'ont déconseillé de les imiter. Comme m'avait répondu un jour Raymond Devos, que j'interrogeais sur sa santé : "C'est simple, j'ai arrêté de vieillir." J'ai démarré stagiaire aux JO de Tokyo en 1964. Mon vœu le plus cher est de couvrir ceux de Paris en 2024. Et j'espère bien que mon invité d'honneur sera Teddy Riner.

Vivement dimanche © GILLES SCARELLA/FTV Vivement dimanche © © GILLES GUSTINE/FTV Vivement dimanche © © GILLES GUSTINE/FTV Vivement dimanche © © GUILLAUME GAFFIOT/BESTIMAGES Vivement dimanche © © GUILLAUME GAFFIOT/BESTIMAGES Vivement dimanche © © GUILLAUME GAFFIOT/BESTIMAGES