MNNQNS balance un livestream d’enfer au 106
Il suffit d’approcher la flamme de la mèche pour que MNNQNS explose. Pop saturée, rafales de riffs à 100 km/h et salves post-punk, la bande de consonnes saisit l’opportunité de squatter la scène du 106 en pleine pandémie pour dégainer ses meilleurs...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Il suffit d’approcher la flamme de la mèche pour que MNNQNS explose. Pop saturée, rafales de riffs à 100 km/h et salves post-punk, la bande de consonnes saisit l’opportunité de squatter la scène du 106 en pleine pandémie pour dégainer ses meilleurs titres, comme Fall Down ou Wire (Down To The), face à la caméra. Il y a à peine un an, les gars parcouraient le globe pour présenter Body Negative, leur premier long format paru en 2019, quand la tournée a été carabinée en plein vol à cause de la crise sanitaire.
Pour son treizième épisode, la nouvelle émission du 106 a encore visé juste. Lancée par l’équipe de la fameuse salle de concerts rouennaise, Lomax Experience remue le sol fertile des terres normandes en invitant dans ses locaux une panoplie d’artistes émergents de la région le temps d’un live et d’une interview. Diffusés chaque mardi soir sur la chaîne YouTube du 106, ces shows dégagent une bonne dose d’oxygène par les temps qui courent.
Concert ou session live ?
En période de pandémie, impossible de passer à côté de l’essor des livestreams. La majorité des groupes allument leur webcam, sortent les grands moyens ou s'associent à des salles, comme le 106, pour filmer des concerts sans public. “On vient, on a les gettings, on a les balances, on a l’heure où on fait le concert et voilà. C’est comme les autres. Presque. Sauf que cette fois c’est filmé et diffusé à un moment” explique Grégoire, batteur de MNNQNS, dans l’interview, avant d’ajouter : “J’ai eu besoin de me dire : est-ce que c’est juste une session live ou un concert ? Au final, je trouve que c’était peut-être le truc qui se rapprochait le plus d’un concert. Alors qu’on en avait fait à la fin de l’été pour rattraper la tournée, qui, pour moi, ressemblaient moins à des concerts alors qu’il y avait du public”. Certainement parce que l’audience était assise et masquée.
>> A lire aussi : Pour MC Solaar, Gainsbourg reste “un passeur exceptionnel”
Pas de répit pour ces intrépides
Depuis le début de la crise sanitaire, MNNQNS continue de forger sa réputation de stakhanovistes. Au printemps 2020, lors du premier confinement, ces intrépides balançaient une série de covers sur sa chaîne YouTube, de Nirvana aux Beach Boys en passant par Madonna. Ces acharnés ont ensuite occupé leur deuxième confinement avec une série collaborations : Th Da Freak, Bryan’s Magic Tears ou encore Servo. Interrogé dans Lomax Experience, Adrian, le chanteur et fondateur du groupe, a même glissé que leur deuxième album était “quasiment prêt”.
Comme MNNQNS a tout fait pour hisser un rempart contre le vide intersidéral, Adrian et Grégoire - respectivement chanteur et batteur de la bande - ont même mis la main à la pâte dans Janvier, le projet de Robin, leur ingé son, et de Max, membre de Carton et Gordon Melon. A juste titre, Janvier sortait Panic, son premier titre, en ce premier mois de 2021. De quoi faire chauffer les platines !
www.youtube.com/watch?v=P1YMEL692qU
>> A lire aussi : Gainsbourg vu par Beck : “Des prises de risque constantes”