Mois des fiertés : 5 courts-métrages queer à voir sur Canal+

À partir du 19 juin et dans le cadre du mois des fiertés, Canal + programme une sélection 100% LGBTQ+ sur ses chaînes (Canal+ et Canal+ Cinéma) ainsi que sur sa plateforme digitale Hello. De la fiction au documentaire en passant par la série,...

Mois des fiertés : 5 courts-métrages queer à voir sur Canal+

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À partir du 19 juin et dans le cadre du mois des fiertés, Canal + programme une sélection 100% LGBTQ+ sur ses chaînes (Canal+ et Canal+ Cinéma) ainsi que sur sa plateforme digitale Hello. De la fiction au documentaire en passant par la série, Happy Pride promet de mettre en lumière de nombreuses œuvres novatrices et singulières et pour certaines inédites.

Parmi les films proposés, les abonné·es pourront découvrir le 30 juin lors d’une nuit spéciale Bambi, une nouvelle femme, une adaptation du moyen-métrage documentaire Bambi réalisé par Sébastien Lifshitz en 2013 sur Marie-Pierre Pruvot, l’une des 1ères femmes trans françaises. Puis en exclusivité, le 1er long-métrage de Nicolas Maury, Garçon Chiffon. Se succèderont au fil de la nuit : Été 85 de François Ozon, La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche, Danish Girl de Tom Hooper et le sublime 120 battements par minute de Robin Campillo.

>> À lire aussi : « 120 battements par minute » : un choc émotionnel, l’un des plus beaux films de l’anné

L’Happy Pride sera aussi l’occasion de découvrir sur Hello cinq-courts métrages :

Dustin de Naïla Guiguet (2020)

Dans ce hangar désaffecté, les corps perdus dans la foule dansante, tombent, se jettent et s’étreignent. Parmi ces corps, Félix, Raya, Juan et la mélancolique Dustin aux cheveux rouges interprétée par Dustin Muchuvitz. La nuit avance et Dustin est témoin d’un coup de foudre dans la pénombre de Félix avec un homme. La caméra saisit alors les sentiments à la dérive d’une bande en proie à l’ivresse nocturne. En lice à la Semaine de la Critique en 2020, le film de Naïla Guiguet n’est pas tant le portrait transgressif d’une jeunesse fiévreuse que l’ode à une femme pour qui les apparences vont au-delà du genre. 

À toi de jouer de Niels Bourgonje (2017) 

Avec ce film, le réalisateur néerlandais, Niels Bourgonje met en scène l’attraction entre deux jeunes garçons qui au cours d’une soirée anniversaire vont s’embrasser pour la 1ère fois. Si cette soirée est l’occasion à tous les enivrements, elle est aussi le miroir d’une jeunesse qui s’empêche de vivre ses attirances par crainte et timidité.

>> A lire aussi : Nicolas Maury présidera la “Queer Palm” au Festival de Cannes 2021 

Mauvais Genre de Sarah Al Atassi (2020)

Le film, porté par Sohan Pague (Skam France) explique l’histoire de Léto dont le quotidien oscille entre l’ennui au guichet d’un cinéma déserté où il travaille et les rencontres qu’il fait via des applications de rencontre. Après un 1er échange de regard, le charnel Hamza hante les nuits de Léto. Si l’esthétique pop peut insuffler un sentiment léger, Mauvais Genre n’en reste pas moins un film sensible dans lequel les corps se font violence et les baisers attendre. 

Shin-Mi Danse de Sungbin Byun (2020)

Prix du public lord de la dernière édition du Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand, Shin-Mi Danse est le récit d’une danseuse transgenre appelée à s’inscrire à l’examen médical pour le service militaire en Corée du Sud. Face à la violence bureaucratique à laquelle doit faire face Shin-Mi, la danse devient une manière pour elle de s’affirmer. Avec Shin-Mi Danse, Sungbin Byun met en lumière la discrimination dont sont victimes les femmes transgenres en Corée du Sud. Malgré le sujet dramatique, Sungbin Byun réalise un film plein de légèreté, magnifié par des séquences de danse poétiques.

La Proposition de Sophie Kargman (2020)  

Le temps d’une journée d’oisiveté, Jay et Alex, deux amis vivant en colocation, discutent de sexualité. Composé de courtes séquences, le film dévoile à la manière d’une image en développement, les détails et secrets jusque-là jamais verbalisés. Si les 1ères scènes placent les deux amis ensemble dans le cadre, les confessions nocturnes de la fin du film les séparent dans un champ-contrechamp. Le film de Sophie Kargman interroge avec justesse la frontière entre amitié et amour, l’ambiguïté entre ces deux garçons. 

En plus de ces courts-métrages, Canal mettra également en ligne sur Hello, les intégrales de 7 séries signées Russel T Davies : It’s Sin, Bob and Rose ou encore Queer as Folk

Outre les questions de forme, d’esthétisme, de thématique ou d’engagement abordées par ces œuvres, elles sont en commun la diversité à l’image. Quoi de plus pour honorer le Pride Month ?

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