Mort de Joseph Ponthus, l'auteur de “À la ligne" avait 42 ans
DÉCÈS - L’écrivain Joseph Ponthus, révélé par son roman “À la ligne - Feuillets d’usine”, récit tiré de son expérience d’ouvrier intérimaire dans l’industrie agroalimentaire en Bretagne, est décédé à l’âge de 42 ans, ont annoncé ce mercredi...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
DÉCÈS - L’écrivain Joseph Ponthus, révélé par son roman “À la ligne - Feuillets d’usine”, récit tiré de son expérience d’ouvrier intérimaire dans l’industrie agroalimentaire en Bretagne, est décédé à l’âge de 42 ans, ont annoncé ce mercredi 24 février Les éditions de la Table ronde.
Il est mort des suites d’un cancer, a précisé la maison d’édition sur son compte Twitter. Il laisse derrière lui un roman publié en 2019 qui l’avait révélé au grand public. “À la ligne - Feuillets d’usine”, récit puissant, avait reçu deux prix littéraires: le Grand prix RTL-Lire et le Prix Eugène-Dabit du roman populiste.
C'est avec une immense douleur que nous avons appris la mort la nuit dernière de Joseph Ponthus, à l'âge de 42 ans, à l'issue d'un combat acharné contre le cancer.
— LA TABLE RONDE (@edTableRonde) February 24, 2021
Nos pensées vont à son épouse Krystel et à sa mère, dont nous partageons la peine. pic.twitter.com/trb8wgvJN2
Texte sans ponctuation qui se lit comme un chant ou un poème enragé sur la condition ouvrière, sur ce que subissent les hommes et les bêtes, “À la ligne” est un livre qui fait entendre la voix de ceux qui en sont le plus souvent privés.
Originaire de Reims, Joseph Ponthus était arrivé en Bretagne pour y suivre sa compagne après des études supérieures dans sa ville natale et une vie d’éducateur spécialisé en région parisienne.
Faute d’emploi à hauteur de ses diplômes, l’usine s’était imposée à lui “en attendant un vrai travail”. Ouvrier intérimaire, corvéable à merci concernant ses horaires, il trimera d’abord dans une usine de transformation de poissons et crevettes puis dans un abattoir.
À voir également sur Le HuffPost: Les 3 conseils de Nesrine Slaoui pour ne plus se sentir “Illégitimes”