Mory Sacko : "La télévision n'est pas une option que j'avais prévue"

Dans Cuisine ouverte : un chef sur la route, vous parcourez la France à la recherche de bons produits et de chefs inspirants. D'où est venue l'idée de cette émission ?Mory Sacko : La production de Catherine Barma est venue vers moi avec une...

Mory Sacko : "La télévision n'est pas une option que j'avais prévue"

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Dans Cuisine ouverte : un chef sur la route, vous parcourez la France à la recherche de bons produits et de chefs inspirants. D'où est venue l'idée de cette émission ?

Mory Sacko : La production de Catherine Barma est venue vers moi avec une envie d'émission itinérante pour mettre en valeur les régions. Et j'ai proposé de parler des produits. Donc ce projet est né de ces deux envies.

Qu'allez-vous y faire ?

Je vais à chaque fois voir un chef qui fait une recette à partir du produit que l'on met en avant. Ensuite, je réalise la même recette, mais avec ma propre créativité.

Vous êtes de la génération qui a grandi avec les émissions culinaires à succès : cela a-t-il suscité votre vocation ?

Oui, et maintenant la boucle est bouclée, puisque c'est moi qui suis dans la télé. Et peut-être que je vais aussi susciter des vocations.

Vous avez 28 ans, vous êtes d'origine sénégalaise par votre mère et malien par votre père. Votre cuisine s'inspire-t-elle de ces pays ?

Oui, de toutes ces odeurs de mon enfance. Ma créativité est en fait la conséquence de ma curiosité. Je me renseigne beaucoup, je lis beaucoup sur les produits et ça me donne des idées.

Dans Top Chef, vous aviez prévenu que vous souhaitiez obtenir une étoile au Michelin...

C'était surtout une réelle envie ! Je ne pensais pas l'obtenir si vite... Et effectivement, je suis content de l'avoir.

Certains, comme le critique culinaire François-Régis Gaudry, s'étonnent qu'on vous l'ait donnée si tôt et disent que vous ne la méritez pas. Quelle est votre réaction ?

Je ne veux pas répondre à ça.

Votre restaurant, MoSuke, dans le XIVe arrondissement de Paris, est, comme d'autres, fermé depuis plusieurs mois. Comment voyez-vous l'avenir ?

Je fais de la vente à emporter, que je continuerai ensuite, car il y a une vraie demande ! La télévision, ce n'est pas une option que j'avais prévue, donc on verra bien.

Vous avez notamment appris votre métier auprès de Thierry Marx, un chef engagé. L'êtes-vous également ?

Thierry m'a accompagné à mes débuts. J'admire le cuisinier qu'il est et l'homme d'engagement qu'il est à travers ses Écoles de la dernière chance, ses actions auprès des détenus... Moi aussi, j'ai conscience des engagements de mon époque.

Ne craignez-vous d'attraper la grosse tête ?

Je suis juste un cuisinier. Tant que mes clients apprécient ma cuisine, ça me va !

Cuisine ouverte : un chef sur la route © © Chris Saunders Cuisine ouverte : un chef sur la route © © Chris Saunders Cuisine ouverte : un chef sur la route © © Quentin Tourbez Cuisine ouverte : un chef sur la route © © Chris Saunders Cuisine ouverte : un chef sur la route © © Chris Saunders Cuisine ouverte : un chef sur la route © © Quentin Tourbez