“Mutator” ou la fervente résurrection d’Alan Vega
Après avoir intensément pulsé pendant près de quatre-vingts ans, le cœur d’Alan Vega s’est arrêté de battre le 16 juillet 2016. Lancinante et déchirante, erratique et tragique, sa voix de fauve surgissant de la jungle new-yorkaise nous parvient...
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Après avoir intensément pulsé pendant près de quatre-vingts ans, le cœur d’Alan Vega s’est arrêté de battre le 16 juillet 2016. Lancinante et déchirante, erratique et tragique, sa voix de fauve surgissant de la jungle new-yorkaise nous parvient pourtant encore à travers les disques publiés de son vivant – en solo, avec son inaltérable acolyte Martin Rev au sein du cultissime duo Suicide ou avec d’autres outsiders de la planète du son.
Album posthume issu de sessions réalisées entre 1995 et 1996 par Alan Vega avec Liz Lamere, qui fut sa compagne et sa principale collaboratrice musicale de la fin des années 1980 jusqu’à sa mort, Mutator nous permet également de retrouver cette voix unique. A pleine puissance, elle s’élève ici sur huit fervents psaumes synthétiques tressaillant entre blues futuriste et postpunk minimaliste. “I’m the master of disasters”, attrape-t-on notamment, entre autres éructations imparables.
Le matériau originel a été exhumé en 2019 par Liz Lamere et Jared Artaud (The Vacant Lots), autre proche collaborateur de Vega, tous deux ayant assuré la production et le mixage du disque. Celui-ci marque le début d’une série de parutions sur le label new-yorkais Sacred Bones qui vont présenter des enregistrements rares ou inédits provenant des archives opulentes d’Alan Vega. Vivement la suite.
Mutator (Sacred Bones Records/Modulor)